RCM Asia vise 25 milliards de dollars sous gestion

La filiale d'Allianz Global Investors prospère en Asie.
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Comme tous les ans, RCM Asia, filiale asiatique spécialisée dans la gestion actions d'Allianz Global Investors, organisait un point sur la région, à Berlin. L'occasion de revenir sur un processus d'investissement original axé sur l'information et sa disponibilité.

RCM a développé, depuis plusieurs années, un réseau d'informateurs à travers le monde, permettant à la société de gestion d'accéder à un niveau d'information bien supérieur à la simple analyse fondamentale des valeurs. Grâce à 300 enquêteurs dans le monde et 50.000 contacts dans les entreprises de Grassroots Research, RCM apporte une valeur ajoutée de taille quant à l'accès à l'information sur des valeurs, peu ou pas suivies, par les sociétés de gestion. Cela permet ainsi aux gérants de valider (80 % du flux) ou infirmer (10 % du flux) une idée d'investissement, voire d'en trouver des nouvelles (10 % du flux).

Et pour Mark Konyn, directeur général de RCM Asia, « l'accès à l'information est particulièrement nécessaire en Asie où cela fait encore plus la différence dans l'approche fondamentale des valeurs ». Et les investisseurs étrangers ne s'y trompent pas, puisque 65 % des clients de RCM Asia sont des institutionnels européens et américains à la recherche d'acteurs globaux capables de leur apporter des solutions d'investissement régionales. Une offre que RCM Asia leur propose à travers des produits « small and mid cap » en Asie ou encore sur les actions chinoises.

Modèle à double entrée

Au final, RCM Asia gère aujourd'hui près de 15 milliards de dollars, soit 10 % des encours de RCM dans le monde. Et les investisseurs, toujours plus nombreux, devraient permettre à RCM Asia d'atteindre son objectif de 15 % des encours globaux d'ici quatre à cinq ans, soit près de 25 milliards de dollars sous gestion. En parallèle, RCM Asia gère 18 milliards de dollars pour le compte de clients asiatiques, qui à l'inverse des étrangers, souhaitent accéder à une offre globale dans le monde. Un modèle à double entrée qui semble bien fonctionner.

Marianne Lagrange, à Berlin

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