11ème édition des Grands Prix de la Transparence : Quelles sont les sociétés françaises les plus transparentes ?

Ce mardi 6 octobre 2020 s’est déroulée la 11ème cérémonie des Grands Prix de la Transparence. Diffusé sur B SMART, l’événement mesure la qualité de l’information produite par les entreprises pour leurs publics d’investisseurs, d’actionnaires et de candidats. Cette année, Mercialys, Bureau Veritas et Valeo figurent dans le Top 3 du palmarès.
(Crédits : DR)

« La transparence, c'est se mettre à la place de l'autre et expliquer avec le plus de pédagogie possible des informations parfois sensibles. Les bons en Transparence n'ont pas peur d'être compris.  » explique Laurent Rouyrès, Président de Labrador et créateur de ces Grands Prix. Au travers de cette étude labellisée par Bureau Veritas Certification, c'est 78 000 données collectées sur 140 entreprises (SBF 120 et candidatures libres) via leurs quatre principaux supports d'information publics : Document d'enregistrement universel, Charte éthique, site internet et brochure de convocation à l'assemblée générale. Parmi les critères examinés, huit concernaient cette année le Covid : « Les entreprises les plus transparentes ont été en majorité celles ayant le mieux communiqué malgré la situation exceptionnelle ». Et Laurent Rouyrès d'ajouter, « Même dans ce contexte difficile, les bons en transparence n'ont pas peur d'être compris, au risque de prêter le flanc à la critique. » En récompensant ainsi ces entreprises qui ne se cachent pas derrière la complexité juridique, financière ou extrafinancière, les Grands Prix de la Transparence saluent le courage d'adopter une information d'entreprise accessible au plus grand nombre.

Améliorer la transparence pour gagner la confiance

Constitué par des représentants des utilisateurs de l'information d'entreprise, un Comité scientifique indépendant valide les critères et les résultats et garantit l'objectivité des Grands Prix. En 11 ans, les standards ont beaucoup évolué et l'étude Transparence est passée de 40 à 231 critères. L'exigence augmente mais l'émulation fonctionne et la majorité des Groupes ont réalisé des progrès impressionnants ! « À nos débuts, trouver une quinzaine d'informations clés au sein d'un URD (document de 300 pages environ) nécessitait plus 22 minutes. Désormais c'est moins de 5 minutes » note Laurent Rouyrès. En dix ans, les entreprises françaises ont donc franchi le pas de rendre leur information financière vraiment plus accessible, mais aussi plus précise et comparable. L'extra-financier, la gouvernance, les risques et l'éthique ont suivi le même chemin, et la diffusion des bonnes pratiques d'information précèdent aujourd'hui souvent la réglementation.

S'ouvre alors un deuxième chantier, celui d'améliorer la clarté des textes juridiques et financiers. L'équipe Transparence a ainsi eu recours pour la première fois à Plainly, un algorithme de notation linguistique intégrant 15 critères de langage clair, par exemple la longueur des phrases, le taux d'anglicismes et de latinismes, la syntaxe, etc. « Nous avons passé les 120 documents et 3 millions de mots dans cet I.A. pour obtenir une note de clarté objective. La moyenne est de 50% mais de très grands progrès sont à attendre sur la clarté du langage produit par l'entreprise à l'avenir. » conclut Laurent Rouyrès. En créant ainsi pas à pas de la valeur autour de l'information sensible qu'elles produisent chaque année, les entreprises ont entre leurs mains le pouvoir de générer de la confiance durable auprès des investisseurs, des analystes ou des meilleurs candidats.

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