Investir dans les énergies renouvelables en Asie, c'est directement combattre le réchauffement climatique

Nick Parsons, responsable de la recherche du groupe ThomasLloyd et de sa politique environnementale, sociale et de gouvernance (ESG), explique comment les épargnants français peuvent agir sur la crise climatique en soutenant des projets d'infrastructure dans les pays qui sont les plus gros émetteurs de gaz à effet de serre.
(Crédits : DR)

Les ménages européens n'ont jamais autant épargné. Si certains économistes espèrent qu'ils dépenseront et relanceront ainsi l'économie, les fonds d'investissements cherchent aussi à capter cette manne, qui a atteint 450 milliards d'euros à la fin 2020. Autant d'argent qui pourrait en particulier servir à la transition écologique... C'est en tout cas l'ambition de ThomasLloyd. Fondée en réponse au besoin croissant de financement de projets et d'investissements dans des actifs énergétiques réels et durables, identifié par son fondateur, la société d'investissement et de conseil basé à Zurich a continué de développer son offre et ses opérations dans les marchés émergents ces vingt dernières années pour devenir aujourd'hui l'un des leaders mondiaux dans ce domaine. « Pour vraiment combattre le réchauffement climatique, il faut investir dans la transition écologique et construire des infrastructures : des fermes solaires, des parcs d'éoliennes, des unités de production de biomasse... », relève Nick Parsons, responsable de la recherche du groupe ThomasLloyd et de sa politique environnementale, sociale et de gouvernance (ESG).

Infrastructures durables

Reste à savoir où investir. « Les épargnants ont un biais national naturel », poursuit-il. Pourtant, au-delà des actions, si les Français achètent de la dette européenne, qui doit servir, selon le plan adopté par les membres de l'Union, à soutenir une reprise économique plus verte et plus durable, les retours sont maigres, après avoir même été négatifs en 2020. Tandis que « nos produits d'investissements offrent des rendements défensifs, une diversification par rapport à d'autres classes d'actifs et une protection contre l'inflation », argumente Nick Parsons.

ThomasLloyd propose diverses possibilités - des obligations vertes à des parts dans des fonds - qui offrent toutes un triple rendement : économique, écologique et social. Un avantage recherché par de plus en plus d'épargnants soucieux de mettre leur argent au service de la société et de la planète. « Nous sommes pionniers pure play en matière d'investissement dans les infrastructures durables sur les marchés émergents et à forte croissance et nous avons déjà fait nos preuves », assure Nick Parsons.

De surcroît, les produits d'investissement proposés par ThomasLloyd s'attaquent à la source du changement climatique. En effet, les pays d'Asie-Pacifique, dont l'Inde, la Chine, le Vietnam, la Malaisie et les Philippines, font actuellement partie des plus gros émetteurs de gaz à effet de serre par rapport au PIB. « C'est donc en investissant dans cette région que nous aurons le plus fort impact en matière de réduction des émissions de CO2 », explique le directeur de la recherche ESG. Et tous les épargnants français, quel que soit le montant de leurs économies, peuvent y participer, le ticket d'entrée étant très bas sur certains produits d'investissement certifiés proposés.

Philippines et Inde

Ainsi, en 2018, ThomasLloyd a lancé la Sicav Sustainable Infrastructure Income Fund, « un fonds ouvert d'infrastructures publiques entièrement réglementé et dédié aux infrastructures durables sur les marchés émergents, une première en Europe à l'époque », souligne Nick Parsons.

La société zurichoise n'en est pas à sa première incursion dans ce domaine. Dès 2011, elle a soutenu des projets greenfield de fermes solaires aux Philippines, puis des projets de production de biomasse. En Inde, autre pays fort émetteur de CO2, ThomasLloyd est devenue, en 2018, le plus gros actionnaire de la société SolarArise India Projects Pvt Ltd. En plus de permettre aux habitants de respirer de l'air moins pollué et de créer des emplois dans une économie plus durable, « avec ces projets, nous changeons d'échelle », souligne Nick Parsons. En outre, les experts de ThomasLloyd s'appuient toujours sur des partenaires locaux, qui connaissent les besoins des populations, et investissent dans des projets soutenus par la Société Financière Internationale (IFC), une organisation du groupe de la Banque mondiale, ainsi que la Banque européenne d'investissement (BEI), en qualité de partenaire accrédité. Autant de garanties de sécurité et d'impact.

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Commentaire 1
à écrit le 28/06/2021 à 10:15
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On nous dit que c'est la nouvelle puissance du monde mais on en appelle à l'investissement et si on y ajoute leur endettement à 300% du PIB (40000 milliards de dollars) la Chine pourtant exposée comme un colosse semble vraiment aux pieds d'argiles.

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