Selon un rapport de McKinsey & Company, les femmes ne représentent que 22% de la main-d'œuvre informatique dans les pays de l'Union Européenne, avec une représentation encore plus faible dans les postes de direction. Le fossé entre les sexes est encore plus important dans d'autres pays, certaines régions ayant moins de 10% de femmes occupant des rôles technologiques. Cette sous-représentation n'est pas seulement une question de justice sociale, mais aussi une question économique, car les équipes diversifiées ont démontré être plus innovantes et plus performantes.

Une organisation travaillant à combler ce fossé entre les sexes est Women in Tech®, basée à Paris avec 45 chapitres dans le monde. Fondée en 2018 par Ayumi Moore Aoki, la mission de l'organisation est d'impacter 5 millions de femmes et de filles dans les domaines des STEM d'ici 2030, répondant à 7 ODD. L'organisation mondiale opère sous quatre piliers : l'éducation, l'entrepreneuriat, l'inclusion numérique et la défense des droits, visant à créer une industrie technologique plus équitable et inclusive.

Women in Tech® a déjà eu un impact sur plus de 250 000 personnes grâce à ses différents programmes et initiatives, en mettant l'accent sur les pays africains tels que le Burundi et l'Afrique du Sud. Dans ces régions, Women in Tech® a ouvert des centres d'apprentissage et propose des programmes tels que l'initiation à la blockchain, une technologie de pointe ayant le potentiel de transformer diverses industries. De plus, Women in Tech® a un programme mondial de mentorat qui a déjà jumelé plus de 2 000 mentors et mentorés, offrant un soutien et des conseils précieux aux femmes dans la technologie.

Le 22 et 23 mai, Women in Tech® tiendra son sommet mondial à Paris sous le haut patronage de M. Emmanuel Macron, président de la République française. Cet événement rassemble des dirigeants et des experts de l'industrie technologique pour discuter des stratégies et des solutions visant à combler l'écart entre les genres dans le secteur technologique. Avec son objectif ambitieux de donner les moyens à 5 millions de femmes et de filles de s'impliquer dans les STIM d'ici 2030, ce sommet représente une étape cruciale vers la réalisation de cette mission.