Robotic Process Automation : les clés d’un passage à l’échelle réussi !

Gartner identifie les technologies d’hyperautomation , dont le RPA, parmi les 10 technologies stratégiques à suivre en 2020. Si le RPA est mature technologiquement, son déploiement reste un enjeu majeur, dont le succès repose sur la mise en place d’une organisation adaptée, la maîtrise des processus adressés et l’adoption de la solution déployée.
Caroline Baumont, Manager chez Devoteam Management Consulting et Elsa Pairaud, Directrice Conseil chez S'Team by Devoteam.
Caroline Baumont, Manager chez Devoteam Management Consulting et Elsa Pairaud, Directrice Conseil chez S'Team by Devoteam. (Crédits : DR)

Caroline Baumont, Manager chez Devoteam Management Consulting et Elsa Pairaud, Directrice Conseil chez S'Team by Devoteam, deux entités qui mobilisent les technologies au service des modèles opérationnels et organisationnels de leurs clients, partagent leurs convictions pour accompagner les Directions Métiers et les DSI dans le passage à l'échelle du RPA.

S'orienter vers un accompagnement solide des métiers pour identifier les opportunités les plus rentables

Comme l'explique Elsa Pairaud : "Pour se confronter aux nouveaux paradigmes de l'hyperautomation, nos clients s'orientent souvent vers des Proof of Concept. Or, la technologie RPA étant désormais maîtrisée, il faut se pencher sur son intérêt pour les métiers et leurs process." Devoteam préfère dire "stop" aux POCs et s'orienter vers un accompagnement solide des métiers pour identifier les opportunités les plus rentables et garantir la construction d'une vraie "RPA capability", définissant :

  • Les bons processus à automatiser pour qu'ils apportent de la valeur pour les métiers, un retour sur investissement garanti et pilotable, mais aussi une forte capacité de conviction pour démultiplier les opportunités métier et compléter la feuille de route
  • La responsabilité des métiers en termes de matérialisation des gains, "en les plaçant en lead et en donnant un rôle clé au process owner, qui garantit la pertinence du robot grâce à sa maîtrise fine des règles de gestion métier" conseille Elsa Pairaud.

Une nouvelle collaboration homme/machine pour mener à une meilleure considération du collaborateur et de son métier

Au-delà de l'impact de la technologie sur les processus, le traitement des freins culturels et humains liés à la "collaboration" avec des robots constitue un levier d'accélération du RPA. Les gains de productivité et la rationalisation des ressources sont la clé d'entrée vers cette technologie, mais d'autres bénéfices peuvent en être tirés, notamment l'amélioration de la qualité induite par l'automatisation de certaines tâches ; la sécurisation d'étapes considérées comme critiques ou sensibles ; la valorisation des tâches à forte valeur ajoutée et une meilleure satisfaction client grâce à une prise en compte rapide de ses attentes.

Cette nouvelle collaboration homme/machine mène alors à une meilleure considération du collaborateur et de son métier. Des solutions concrètes sont apportées pour l'optimisation des processus, mais aussi à la résolution d'une partie des complexités et difficultés des tâches du collaborateur.

Une gouvernance bien pensée et des réponses technologiques robustes pour disposer d'un avantage concurrentiel fort

"Le sens donné aux projets d'automatisation par la connaissance fine des processus et l'accompagnement humain qui s'ensuit doivent enfin être consolidés par un modèle organisationnel garantissant l'urbanisation des briques technologiques, la valeur apportée aux métiers et ainsi leur évolutivité, cruciale en période de crise", précise Caroline Baumont.

Si au départ l'adoption quick and dirty du RPA peut répondre à des enjeux métiers court-termistes, le passage à l'échelle et la capacité à apporter des réponses technologiques robustes constitueront un avantage concurrentiel fort.

Dans un contexte de crise qui amène son lot d'incertitudes et rend vitale une capacité d'adaptation rapide et efficace, une gouvernance solide permet d'assurer flexibilité et évolutivité de l'ensemble du patrimoine applicatif en lien direct avec l'évolution nécessaire des business.

Celle-ci sera d'autant plus performante qu'elle regroupera méthodologie et critères d'identification, compétences mixées et technologies diverses, mais aussi les outils de communication permettant une adoption généralisée.

Alors que le RPA et d'autres technologies d'automatisation sont parfois vues comme des réponses localisées à des problèmes très opérationnels, "c'est par une approche globale et urbanisée impliquant l'ensemble de l'entreprise qu'elle prendra le chemin d'une hyperautomation maîtrisée, durable et utile" conclut Caroline Baumont.

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