Willing & Able, le cabinet de conseil qui monte, qui monte

En deux ans, le cabinet de conseil toulousain Willing & Able s’est fait une place au soleil. Après l’ouverture d’un bureau à Paris, le cabinet prépare une nouvelle implantation pour accompagner les projets de transformation et de performance de ses clients dans les collectivités territoriales, l’assurance et l’industrie.

Quand un sociologue du changement rencontre un ingénieur INSA en 2015, ils décident de créer un cabinet de conseil qui, deux ans plus tard, emploie une cinquantaine de personnes et affichera cette année un chiffre d'affaires de 4,5 millions d'euros. Ces deux cerveaux complémentaires combinent des parcours déjà bien assis : Cyril Vegni, diplômé de Sciences Po, fait du conseil depuis toujours tandis que Benjamin Provost, ingénieur en physique, est passé par Airbus, un poste d'attaché parlementaire, puis Altran. « Avec Willing & Able, nous avons créé un modèle hybride : du conseil de haut niveau, indépendant, à taille humaine, avec des conseillers seniors et une présence sur trois secteurs qui sont les collectivités territoriales, l'assurance et protection sociale et l'industrie et services associés », explique Benjamin Provost. Willing & Able, qui deviendra prochainement WNA, s'implante à Toulouse que les deux fondateurs considèrent comme une base dynamique pour rayonner nationalement. En 2016, les associés ouvrent un deuxième bureau à Paris. En 2018, ils s'installeront dans une autre ville française (Lyon, Nice ou Aix-Marseille), à moins qu'ils ne choisissent de s'ouvrir à l'Europe.

« On ne fait pas du copié-collé »

« La méthode Willing & Able s'appuie sur une approche systématiquement tridimensionnelle : le travail sur les femmes et les hommes qui composent l'organisation, le travail sur les usages et les missions opérées, et le travail sur l'infrastructure, notamment le système d'information, les data et le numérique. Tout cela adapté sur mesure », explique Benjamin Provost. Pariant sur le désir des collaborateurs, mais aussi des clients d'essayer de nouvelles solutions hors des « grosses machines », son cabinet pratique également des tarifs agressifs - 20 à 30% moins chers que les Big Five. « Nous ne proposons pas aux clients des copiés-collés et nos conseillers ont en moyenne 15 ans d'expérience. Et nous avons une liberté de parole qui plait à nos clients », ajoute le président de Willing & Able.

Première spécialité du jeune cabinet, les collectivités territoriales en pleine transformation qui, sous la double injonction du contexte économique et de la révolution digitale, se sont attelées à repenser leurs processus, leurs modes de fonctionnement, leurs pratiques managériales et finalement leur culture d'entreprise. Exemple avec Toulouse Métropole que le cabinet accompagne dans sa modernisation autour de projets de dématérialisation du flux documentaire, d'un outil de gestion de photothèque ou encore de la dématérialisation du ticket de stationnement. C'est le projet Smart Park qui, à l'horizon juillet 2018, enverra des voitures équipées de systèmes embarqués capables d'effectuer une vérification de masse en un seul passage. Willing & Able conseille d'autres collectivités, d'Albi à Vesoul.

Dans le secteur de l'assurance et de la protection sociale, qui représente 50% de son activité, le cabinet a gagné la confiance d'AG2R La Mondiale, Harmonie et d'autres acteurs. « Le monde des mutuelles est en mutation avec des grosses fusions en cours. La migration des données et la protection des données personnelles sont de gros enjeux que nous abordons à travers les processus », explique Benjamin Provost. Dans le monde de l'industrie, Egis, Suez ou encore Airbus confient des projets à Willing & Able. Ainsi le cabinet collabore avec Airbus Groupe sur deux projets : la réduction de la « non qualité » qui représente des milliards d'euros et le gigantesque projet de digitalisation Quantum initié par Tom Enders. « Pour Suez qui doit adapter son mode de fonctionnement pour être en phase avec la transformation des collectivités territoriales, nous apportons une valeur ajoutée grâce à notre connaissance des collectivités », constate le dirigeant.

Le carnet de commande est plein, les clients satisfaits en redemandent. Ce dynamisme intrigue. « Pas mal de monde nous tourne autour. Notre vitesse de développement suscite de l'intérêt », confirme Benjamin Provost. « Mais nous n'avons pas vocation à vendre notre âme. »

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Commentaires 2
à écrit le 24/01/2020 à 15:27
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Avis à ceux qui postuleraient : management catastrophique !

à écrit le 24/01/2020 à 15:27
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Avis à ceux qui postulerez : management catastrophique !

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