De nouvelles exigences d'hygiène
C'est un changement d'habitude, une sensibilité nouvelle, un regard plus aiguisé. Nous sommes devenus plus exigeants pour ce qui concerne l'hygiène, notamment sur notre lieu de travail où nous passons le plus clair de notre temps (quoique le télétravail soit en voie de démocratisation). Pour preuve, une étude sur la propreté réalisée par l'entreprise Onet et l'institut Ipsos nous montre que 78 % des Français prêtent maintenant davantage attention au niveau de propreté et d'hygiène des lieux qu'ils fréquentent qu'ils ne le faisaient avant la pandémie. Les chiffres de l'étude sont sans appel. Nous nous sentons, bien plus que par le passé, exposés aux bactéries et aux microbes. Cela joue sur nos ressentis, sur nos craintes et sur les précautions que nous prenons. 84 % des personnes sondées se sentent aujourd'hui plus en sécurité si un lieu est désinfecté avant leur passage.
La propreté au travail : un nouvel enjeu de taille
Ce message a bien été reçu par la plupart des employeurs qui deviennent toujours plus attentifs au bien-être de leurs salariés, poussés aussi par une crainte et une responsabilité encore plus engagée qu'avant pour tout ce qui touche à l'hygiène. Les dirigeants d'entreprises et leurs collaborateurs sont sur un pied d'égalité, celui de la vulnérabilité au virus. Ils sont, plus que jamais, l'impression d'être dans le même bateau. Une solidarité s'installe au sein de la société comme au sein des entreprises. Un cluster interne et une fermeture temporaire ou durable n'arrangeraient personne.
C'est l'un des grands enseignements de cette étude Onet-Ipsos : un cercle vertueux s'est mis en place. Plus de 9 salariés sur 10 estiment que la propreté de leur lieu de travail est un vecteur de performance, de bien-être et d'atmosphère positive. En d'autres termes, un lieu de travail propre et agréable favorise incontestablement l'efficacité au sein de l'entreprise.
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