Snapchat : une entrée en Bourse en 2017 ?

L'application, très populaire auprès des adolescents et des jeunes adultes, pourrait se lancer à partir de mars 2017, selon des informations du WSJ.
Contrairement à Uber, qui n'a pas caché vouloir attendre le plus tard possible pour entrer en Bourse, Evan Spiegel, le patron de Snapchat, a toutefois dit clairement dans le passé qu'il avait les yeux tournés vers Wall Street.

Le fantôme de Snapchat, emblème de l'application, va-t-il faire son apparition à Wall Street ? Selon le Wall Street Journal daté de jeudi, un projet d'introduction en Bourse est dans les cartons pour cette messagerie mobile, connue notamment pour ses messages éphémères.

Le dossier pourrait aboutir en mars 2017, et le quotidien affirme que la valorisation de l'entreprise pourrait atteindre 25 milliards de dollars. Une somme largement supérieure à la dernière évaluation, qui était de 17,8 milliards en mai, après une nouvelle levée de fonds. De son côté, Snapchat a botté en touche : "Nous ne commentons pas les rumeurs ou les spéculations sur nos plans de financement" a expliqué un porte-parole à l'AFP.

 100 millions d'utilisateurs

La société revendique officiellement "plus de 100 millions d'utilisateurs", en majorité des adolescents et des jeunes adultes. Elle a récemment décidé de se rebaptiser Snap, en même temps qu'elle lançait ses lunettes connectées "Spectacles".  Manière de dire qu'elle ne compte pas se limiter à la seule messagerie.

>> LIRE AUSSI : Snapchat mise sur le style avec ses lunettes connectées pour éviter le flop Google glass

Si le dossier se concrétisait, ce serait l'une des introductions technologiques à la Bourse les plus remarquées, et elle pourrait ouvrir la voie à d'autres comme Uber ou Airbnb. Car pour l'instant, ce type d'entreprise est plutôt frileux lorsqu'il s'agit de se lancer à Wall Street, sur fond d'inquiétudes croissantes sur une "bulle" des valorisations des startups non cotées.

Stratégie de longue date

Le patron-fondateur de Snapchat, Evan Spiegel, a jusqu'ici refusé de vendre son entreprise, rejetant en particulier en 2013 selon les médias une offre de Facebook à 3 milliards de dollars. Contrairement à Uber, qui n'a pas caché vouloir attendre le plus tard possible pour entrer en Bourse, Evan Spiegel a toutefois dit clairement dans le passé qu'il avait les yeux tournés vers Wall Street.

"Nous devons entrer en Bourse, nous prévoyons de le faire", avait-il notamment affirmé en mai 2015 à la Code conférence en Californie en réponse à une question sur la capacité de son entreprise à entrer en bourse.

(Avec AFP)

*Graphique réalisé par Statista

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