A 12H22, l'indice CAC 40 ne perdait plus que 10,69 points à 3.151,28 points, alors qu'il avait débuté en forte baisse. Les volumes échangés étaient faibles, à 1,081 milliard d'euros, en raison de l'absence de nombre d'investisseurs, liée à la fermeture des marchés à Londres.

"Les marchés sont en train d'intégrer les nouvelles liées aux élections", estimait Franklin Pichard, directeur de Barclays Bourse, ajoutant que les investisseurs veulent croire à une mobilisation des dirigeants européens en cas de regain de tensions en zone euro.

Autre facteur, une bonne surprise est venue des commandes industrielles en Allemagne en mars qui ont affiché une hausse plus forte que prévue et dopée par des commandes de l'étranger.

Le CAC 40 avait pourtant accusé le coup, comme les marchés européens et asiatiques en début de séance, en raison des incertitudes issues des élections en Grèce, qui a fait la part belle aux partis opposés à l'aide internationale.

L'élection de François Hollande n'avait pas surpris les investisseurs et avaient donc peu de conséquences sur le marché parisien. D'ailleurs, le taux à 10 ans de la France se détendait en milieu de journée, signe que la dette française attire les opérateurs.

Le marché parisien récupérait des forces grâce à la hausse de quelques valeurs bancaires, signe que les tensions en zone euro pèsent moins. BNP Paribas prenait 1,38% à 29,39 euros et Société Générale 0,58% à 17,40 euros.

En revanche, Crédit Agricole était toujours plombé par son implantation en Grèce et perdait 4,20% à 3,49 euros.

Certaines valeurs dépendantes de la conjoncture progressaient comme Lafarge (+1,28% à 29,69 euros).