Devenez banquier... voire banquière. C'est le constat que l'on peut tirer de l'étude de l'agence Histoire d'adresses, agence spécialisée dans la fourniture de données à valeur ajoutée. Sur la base de données datant de 2009 et 2010, l'agence a pu dresser le portrait robot des 380.000 employés que compte le secteur bancaire en France.
Des emplois stables et rémunérateurs
Première différence notable entre le salarié français et l'employé de banque, le salaire. Sur la période, ce dernier a gagné en moyenne 47.455 euros brut par an. C'est bien plus que la moyenne nationale qui se situe autour de 32.455 euros.
Mais il n'y a pas que cela. De fait, les employés de banque sont bien moins touchés par la précarité que leurs compatriotes. Avec 91% de contrats à durée indéterminée, la quasi-totalité de ces salariés bénéficie d'un contrat stable, alors que seulement 58% des employés français ont un CDI.
Les femmes sont majoritaires jusqu'à un certain niveau
A première vue, les femmes sont à l'avantage dans le secteur bancaire. Le secteur bancaire s'y distingue en effet par sa proportion de femmes plus importante qu'au niveau national. Alors qu'elles ne comptent même pas pour la moitié des employés en France, il est majoritaire dans le secteur bancaire avec 56% de femmes employées.
Du chemin reste toutefois à parcourir en ce qui concerne la distribution par postes. Elles sont en effet surreprésentées dans les professions les moins bien rémunérées, comme celles de chargé de clientèle ou d'employé des services commerciaux. Mais elles peinent accéder aux postes plus qualifiées, sans toutefois être complètement à la traîne. Elles représentent ainsi 48% des cadres des opérations bancaires et 47% des chargés d'études économiques et financières, parmi les deux professions les mieux rémunérées.
Mais deux portes leur semblent encore difficiles à franchir. Celles des deux professions stars du secteur, à savoir chef d'établissement qui émarge à 77.108 euros bruts annuels et de cadre des marchés financiers qui rémunère en moyenne à 125.922 euros bruts annuels. Dans ces deux professions, les femmes représentent encore moins d'un tiers des salariés.
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