François Chérèque appelle à l'unité nationale face à la crise

Le secrétaire général de la CFDT estime qu'une crise sociale se profile dans le sillage de la tempête financière actuelle. Il appelle donc à une unité nationale pour affronter les difficultés à venir.

François Chérèque monte au front. Face à la crise financière, le secrétaire général de la CFDT a appelé ce mardi à "l'unité nationale". Le leader syndical entend faire face aux "difficultés sociales" que la France "va connaître dans les mois qui viennent" en raison de la crise.

"Dans cette crise que connaît la France, avec 40.000 chômeurs de plus en août, ça veut dire qu'il commence à y avoir des conséquences sociales (...) et pour y faire face, il faut qu'on fasse l'unité nationale, j'y suis favorable", a-t-il ainsi déclaré sur Canal Plus.

Ces propos interviennent alors que six syndicats, dont la CFDT, appellent les Français à descendre dans la rue ce mardi, dans le cadre d'une "Journée mondiale sur le travail décent" organisée par la Confédération syndicale internationale (CSI). Si cette journée est prévue depuis longtemps, elle prend néanmoins un sens particulier en pleine tourmente financière internationale.

"Cette journée d'action a été décidée depuis un an, et dans quasiment tous les pays du monde il y aura des rassemblements", a indiqué François Chérèque. Mais "ce n'est pas une journée de grève, donc on n'est pas dans une démarche de blocage de l'économie, ça ne serait pas le moment", a-t-il dit. Pour autant, "quand on est face à un débat économique comme celui-là, il est utile que les syndicats portent la parole des travailleurs en difficultés", a ajouté le représentant syndical.

François Chérèque a également salué les efforts de Nicolas Sarkozy en vue de parvenir à une réponse européenne coordonnée - "on est en panne d'Europe dans cette crise" -, mais s'en est pris à sa politique économique depuis son arrivée à l'Elysée.

Le patron de la CFDT explique que certaines mesures prises par la droite "nous pénalisent aujourd'hui", comme la défiscalisation des heures supplémentaires. "On a actuellement un emploi intérimaire remplacé par les heures supplémentaires", contrairement à ce que disait Nicolas Sarkozy "sur les heures supplémentaires qui devaient relancer la consommation".

"Qu'on fasse l'unité face à un problème de crise, j'y suis favorable mais il faut que tout le monde fasse des efforts", a-t-il conclu.

 

 

 

Commentaire 1
à écrit le 09/10/2009 à 6:13
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ALORS C EST LA CENSURE A LA TRIBUNE......... ON NE PEUT PAS REPONDRE A L APPEL DE LA CFDT?

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