Ce sera bien 0,6% de recul du PIB au premier trimestre, selon la Banque de France (BdF) qui a confirmé ce lundi sa prévision initiale. Il s'agit de la deuxième estimation de la BdF pour le trimestre en cours. Au quatrième trimestre, le PIB s'était contracté de 1,2%, un recul sans précédent depuis 1974.
L'indicateur du climat des affaires dans l'industrie est en outre resté stable à 70 en février tandis que celui dans les services a baissé d'un point à 78, après 79 en janvier, précise la Banque de France. Dans les deux secteurs, les perspectives d'activité restent orientées à la baisse.
"En février, l'activité industrielle s'est sensiblement repliée, entraînée par le recul de la production dans les biens intermédiaires, les biens d'équipement et l'automobile," indique la BdF dans un communiqué. Le taux d'utilisation des capacités de production a de nouveau diminué à 70,4% contre 71,5% en janvier, un niveau en-deçà de sa moyenne de longue période.
Le flux de commandes nouvelles s'est encore réduit, tant sur le marché intérieur qu'à l'étranger, ajoute la BdF. Les carnets de commandes ont poursuivi leur recul et restent estimés à un niveau très inférieur à la normale, tandis que les stocks de produits finis se sont encore un peu alourdis et restent jugés excédentaires.
Dans les services, la baisse de l'activité s'est poursuivie en février, en particulier dans le travail temporaire. Les prix se sont encore érodés et les effectifs ont été réduits. Les perspectives pour les prochains mois sont orientées à la baisse aussi bien en termes d'activité que de demande.
