Christine Lagarde réagit à la polémique sur les stock-options de la Société Générale

La polémique sur la rémunération des dirigeants d'entreprise fait rage aux États-Unis et prend de l'ampleur également en France. Alors que le débat a porté toute la semaine sur les stock-options distribuées par la banque Société Générale - qui a bénéficié d'aides de l'État - à ses cadres dirigeants, la ministre de l'Économie, Christine Lagarde, a plaidé ce dimanche sur Europe 1 pour une "concertation" avec les partenaires sociaux sur les stock-options. Tout en avertissant que "s'il faut passer par la loi, on passera par la loi".

La ministre française de l'Economie Christine Lagarde a déclaré ce dimanche sur la radio Europe 1 s'interroger sur "la pertinence des stock-options ", plaidant pour une "concertation" avec les partenaires sociaux, tout en indiquant qu'elle serait prête à "passer par la loi", si cela était .

Alors que le débat a porté toute la semaine sur les stock-options distribuées par la banque Société Générale - qui a bénéficié d'aides de l'Etat - à ses cadres dirigeants, Christine Lagarde a sèchement déclaré : "Il serait grand temps que Société Générale rime un peu plus avec intérêt général". "J'avais demandé aux dirigeants de la Société Générale de prendre des 'décisions appropriées' ", a-t-elle ajouté, c'est-à-dire de "renoncer à l'attribution" de ces stock-options , "c'est peu", a-t-elle dit.

Les dirigeants de la banque se sont engagés, vendredi, à ne pas convertir leurs stock-options en actions tant que l'établissement continuerait à bénéficier de l'aide de l'Etat. "J'espère vivement" que les dirigeants de la banque auront "le sens des responsabilités pour aller plus loin", a indiqué la ministre, ajoutant qu'elle ne se "contentait pas de la demi-mesure" annoncée par la banque.

Pour la ministre, le modèle des stock-options qui "permet certes une rémunération différée" présente "des tas de faiblesses". "Je serais personnellement assez favorable [à ce que l'on mette] ce dossier sur la table", a-t-elle ajouté et que l'on "s'interroge sur la pertinence des stock-options , sur la pertinence, au contraire, des actions gratuites".

Il s'agit d'examiner, au cours de débats avec les partenaires sociaux, si cette forme de rémunération est "efficace et morale", a poursuivi la ministre en avertissant que "s'il faut passer par la loi, on passera par la loi". Il y a de "multiples méthodes", en particulier "la voie fiscale", a-t-elle précisé.

 

 

Commentaires 4
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
Signaler
Et son boss, Sarko , qui a s'est augmenté de 140 % ! ça c'est de la croissance positive....

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
Signaler
@Caposse : Le salaire de Sarko est maintenant dans la moyenne des salaires des personnes occupant le même job dans les autres pays développés. On va pas plafonner le salaire des dirigeants pour faire plaisir aux personnes qui ont subi une modération ...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
Signaler
voir aussi le salaire et les primesssss de nos dirigeants politique!!

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
Signaler
Le salaire de Sarko c'est peanuts à côté de ceux Daniel Bouton ou de M. Lagardère qui jouent dans une autre cour où on parle de millions d'euros par semaine !

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.