La session annuelle de l'Unesco vient de se tenir à Séville en Espagne. Au menu : déterminer la liste des nouveaux sites qui seront inscrits à la prestigieuse liste du patrimoine mondial de l'humanité, déjà longue de presque 900 noms.

Seize ont été retenus sur vingt-sept candidats. La France nourrissait plusieurs espoirs. Elle a été en partie récompensée. Si l'oeuvre architecturale du Français d'origine suisse Le Corbusier, le site des Causses ou celui des Cévennes, n'ont pas été retenus,  celui des salines royales d'Arc et Senans dans le Doubs a bien été inscrit.

Les quinze autres sont -la mer des Wadden, en Allemagne et aux Pays-Bas, les Dolomites en Italie, le parc naturel du récif de Tubbataha dans les Philippines, le Palais Stoclet belge, les Ruines de Loropéni au Burkina Faso,  le phare romain appelé la Tour d'Hercule, en Galicie, en Espagne, Cidade Velha, le centre historique de Ribeira Grande au Cap-Vert, le vieux système hydraulique iranien de Shushtar, la ville sacrée péruvienne de Caral-Supe, en Slovaquie Levoca et les oeuvres de Maître Paul à Spis (extension de Spisský Hrad), le pont-canal et le canal de Pontcysyllte au Royaume-Uni, les Tombes royales coréennes de la dynastie Joseon , la montagne sacrée de Sulamain-Tooau Kirghizistan, l'urbanisme horloger helvétique à La Chaux-de-Fonds et au Locle, enfin le mont Wutai, en Chine, montagne sacrée du bouddhisme.

Mais on peut également sortir de cette liste : c'est ce qui vient d'arriver à la vallée de l'Elbe à Dresde en Allemagne, inscrite depuis 2004mais qui risque d'être en partie défigurée par le projet de construction de pont routier en centre ville.

Une autre liste, moins rose celle-là, celle du patrimoine en péril, comportera désormais deux nouveaux lieux, eux aussi en danger : le réseau de réserves du récif de la barrière de Belize et le Parc national de los Katios, en Colombie.