Séquestration de dirigeants d'Essex : le gouvernement se fâche

Le ministre chargé de l'Industrie, Christian Estrosi, ne prévoit pas de médiation possible tant que les dirigeants retenus depuis mercredi ne sont pas libérés. Il a déclaré ce vendredi "inacceptable et révoltant" le comportement des salariés de l'entreprise Essex à Mâcon.

Pas de médiation possible sans la libération des dirigeants d'Essex à Mâcon. Le ministre chargé de l'Industrie, Christian Estrosi, a jugé "inacceptable et révoltant" le comportement des salariés de cette entreprise de Mâcon, en Saône-et-Loire.

Le ministre s'est également déclaré "profondément choqué par le comportement d'une petite minorité de salariés qui retient en otage, depuis deux jours deux dirigeants de la société Essex dans le but d'obtenir de l'argent sous forme d'indemnités de départ de 120.000 euros par salarié".

Ces derniers retiennent deux dirigeants pour tenter d'obtenir des primes de départ substantielles, après l'annonce de la fermeture du site. Une médiation de l'Etat, assure Christian Estrosi, ne pourra avoir lieu qu'à la condition unique que les dirigeants soient relâchés.

Les négociations sont restées au point mort jeudi entre la direction et les salariés. Du coup, les employés de la société qui fabrique du fil de cuivre ont passé une deuxième nuit sur place. Quatre-vingt salariés d'Essex ont menacé de jeter dans la Saône du matériel et des bobines de cuivre après avoir appris la fermeture de leur usine en octobre dernier.

Commentaires 5
à écrit le 16/04/2010 à 16:02
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estrosi devrait mettre des caméra partout , comme il se targue de le faire dans sa ville, ceci afin de mieux voir les usines qui ferment.

à écrit le 16/04/2010 à 13:06
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Voila ou en est le citoyen qui veut vivre de son travail, l'etat ne fait rien pour l'ouvrier mais elle donne beaucoup aux banques afin qu'ils fassent encore plus de profits. La france d'en bas commence a en avoir ras le bol des usines qui ferment jus...

à écrit le 16/04/2010 à 9:02
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les français veulent le beurre et l'argent du beurre

à écrit le 16/04/2010 à 6:59
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Jusqu'ou va-t-on aller dans l'escalade des otages ou du sabotage de l'entreprise par certains salariès pour obtenir toujours plus d'indemnités de départ ? Cela finira mal si le gouvernement, les syndicats et le patronat ne se concertent pas pour stop...

à écrit le 16/04/2010 à 4:40
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Le Ministre chargé de l'industrie en France devrait porter un ruban noir de deuil de façon PERMANENTE, l'industrie se meurt (elle revit hors de nos frontières), La faute à qui => l'imposition de l'Etat Francais ....

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