Des salariées de la Société Générale réclament préjudice dans l'affaire Kerviel

Quatre salariées de la Société Générale à Marseille réclament à la justice que soit reconnu leur préjudice après l'affaire Jérôme Kerviel, du nom du trader qui avait fait perdre 4,9 milliards d'euros à la banque.
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L'audience est prévue mardi matin devant la 6e chambre civile du tribunal de grande instance de Nanterre. Quatre salariées de la Société Générale à Marseille réclament que soit reconnu leur préjudice après l'affaire Jérôme Kerviel. Selon leur avocat, Me Richard, ces quatre employées d'un centre de gestion des successions ont été victimes de "quolibets" de la part de la clientèle après la mise au jour début 2008 de la fraude colossale subie par la Société Générale.

"Ces railleries ont duré pendant des mois, au moins jusqu'au procès" de Jérôme Kerviel en 2010, a déclaré Me Richard, précisant que les salariées se sont "fait traiter de "voleuses" par certains clients. Les salariées, soutenues par l'Association des actionnaires salariés de la Société Générale, réclament à leur employeur 15.000 euros chacune. Selon Me Richard, des salariés de la Société Générale qui s'étaient portés parties civiles au procès en première instance, avait obtenu plusieurs milliers d'euros des dommages et intérêts.

Jérôme Kerviel avait été condamné le 5 octobre 2010 à cinq ans de prison dont trois ferme et à des dommages et intérêts colossaux de 4,9 milliards d'euros, correspondant à la perte subie par la banque.Le tribunal l'avait reconnu coupable d'abus de confiance, faux et usage de faux et introduction frauduleuse de données dans le système informatique de la banque pour avoir mené des opérations spéculatives non autorisées par la banque. Il sera jugé en appel en juin.

 

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