Manuel Valls s'est dit prêt, vendredi 20 février, en marge de l'inauguration d'une grande ligne électrique France-Espagne à Montesquieu-des-Albères, à utiliser de nouveau l'article 49-3 permettant de faire adopter un texte sans vote, après l'avoir employé mardi sur le projet de loi Macron.

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"S'il faut de nouveau utiliser cette arme que me donne la Constitution, nous le ferons, bien évidemment, parce que nous ne pouvons pas perdre de temps, et qu'il faut réformer notre pays et lever les blocages" alors que "la croissance est en train de revenir".

Le gouvernement français a surmonté jeudi 19 février l'obstacle d'une motion de censure déposée par l'opposition en réplique à son passage en force.

"Personne n'entravera l'action réformatrice"

Un message adressé à l'opposition de droite mais aussi aux "frondeurs" du PS qui ont refusé de voter le projet de loi du ministre de l'Economie Emmanuel Macron, qui prévoit notamment plus de dimanches travaillés.

"Personne n'entravera cette action réformatrice", a dit Manuel Valls à l'intention de ceux qui, "dans l'opposition mais aussi (...) dans la majorité, pensent pouvoir entraver notre action."

"Démonstration a été faite hier qu'il n'y avait pas de majorité alternative", a insisté le Premier ministre, qui a dit sortir de cet épisode "avec une détermination sans faille pour poursuivre (s)a mission jusqu'en 2017".

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