Le rebond du pétrole s'amplifie

Les prix du baril restent orientés à la hausse alors qu'une baisse de la production de l'Opep se précise, lors d'une réunion d'urgence prévue ce vendredi.
L'Opep devrait baisser sa production lors de sa réunion de vendredi.

Le rebond du pétrole se poursuit ce mardi alors qu'une baisse de la production de l'Opep se précise. Après être retombé jeudi dernier sous la barre des 70 dollars jeudi depuis août 2007, le baril de "light sweet crude" s'échange ce mardi matin dans les échanges électroniques en Asie à 75,61 dollars le baril en hausse de 1,36 dollar sur le prix de clôture de lundi soir. Même situation pour le baril de pétrole Brent pour livraison en décembre qui grimpe ce matin de 1,18 dollar à 73,21 dollars.
 

Lundi soir à la clôture du New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de brut a clôturé à 74,25 dollars en hausse de 2,40 dollars. Sur le marché londonien, le Brent de la mer du nord a gagné 2,25 dollars à 71,85 dollars le baril. Les cours ont pris plus de 4 dollars en séance.

Ce rebond s'explique par les anticipations d'une prochaine baisse de la production de l'Opep, l'organisation des pays exportateurs de pétrole. Le cartel a décidé en fin de semaine dernière  d'avancer la date de sa réunion d'urgence du 18 novembre au 24 octobre à Vienne. Le ministre libyen chargé du pétrole s'est déclaré favorable à une réduction de plus d'un million de barils par jour de sa production, estimant qu'une contraction inférieure "n'est pas suffisante pour rétablir l'équilibre sur le marché".

De son côté, le ministre iranien du pétrole Gholam Hossein Nozari a indiqué ce mardi :  "compte tenu de la baisse de 8% à 10% de la demande et l'état des stocks de pétrole, je pense qu'une baisse de l'offre de 2 à 2,5 millions de barils par jour peut stabiliser le marché".

Le représentant de l'Iran à l'Opep avait évoqué plus tôt lundi une possible baisse de la production de l'Opep d'un million de barils dans un premier temps. Vendredi, le ministre qatari de l'Energie avait déjà indiqué que le cartel devrait réduire sa production d'au moins un million de baril par jour tenter d'enrayer la chute des cours. Les quotas de l'Opep sont actuellement fixé à 28,8 millions de barils par jour.

Il y a moins de quatre mois, le prix du baril avait touché un plus haut historique à plus de 147 dollars. Il a donc depuis perdu la moitié de sa valeur, notamment du fait du ralentissement économique qui risque de peser sur la demande d'or noir.

 

Alliance dans le gaz entre l'Iran, la Russie et le Qatar

En visite à Téhéran, le président du géant gazier russe Gazprom, Alexeï Miller a annoncé que l'Iran, le Qatar et la Russie, les trois premiers détenteurs mondiaux de réserves de gaz, ont décidé de créer une "troïka" pour discuter d'éventuels projets communs dans ce secteur. "Le dialogue tripartite peut être très utile pour l'ensemble du marché gazier et peut jouer le rôle de locomotive pour des pays exportateurs de gaz dans le cadre de l'assemblée des exportateurs de gaz", a-t-il déclaré aux côtés des ministres iranien du Pétrole Gholam Hossein Nozari et qatari de l'Energie Abdallah ben Hamad al-Attiyah. Le forum des pays exportateurs de gaz, crée en 2001 à Téhéran, réunit les principaux pays détenteurs de réserves de gaz. Cette "troïka" doit à nouveau se rencontrer à Moscou d'ici "trois à quatre mois". "Nos trois pays sont arrivé à un consensus pour la création d'une organisation commune gazière (...), accélérer sa mise en place et préparer ses statuts", a précisé le ministre iranien du Pétrole. Son homologue qatari évoque "une vision commune à propos de l'organisation des pays exportateurs de gaz et, inch Allah (à la grâce de Dieu), lors de la future réunion ministérielle des pays exportateurs de gaz ce projet sera confirmé".

 

Commentaire 1
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Bonjour, Quand verrons-nous une réelle baisse à la Pompe ?

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