L'Argentine lance un vaste plan de travaux pour faire face à la crise

La présidente argentine, Cristina Kirchner, va lancer prochainement le plan de travaux publics le plus ambitieux de l'histoire du pays pour un montant supérieur à 71 milliards de pesos (16 milliards d'euros).

La présidente argentine, Cristina Kirchner, a annoncé mardi soir devant des chefs d'entreprises un vaste plan de travaux publics de quelque 21 milliards de dollars (16,1 milliards d'euros) pour faire face à la crise financière internationale. "Nous allons lancer le 15 décembre le plan de travaux publics le plus ambitieux de l'histoire du pays pour un montant supérieur à 71 milliards de pesos" (21 milliards de dollars), a déclaré Cristina Kirchner dans une intervention à la clôture de la réunion annuelle de la Chambre de la construction (entrepreneurs du bâtiment et des travaux publics).

La présidente argentine a réitéré ainsi sa volonté de concertation avec les chefs d'entreprises et les salariés pour répondre aux effets de la crise mondiale dans le pays. "Il y a des chantiers qui demandent beaucoup de main d'oeuvre. Ces travaux permettront de passer de 362.000 emplois que compte actuellement le secteur de la construction à près de 770.000" postes de travail, a précisé la présidente argentine. Selon elle, 41% des emplois du secteur de la construction proviennent des commandes publiques. Ainsi, "ce plan sera un instrument très adapté à une période exceptionnelle, qui demande des réponses exceptionnelles", a-t-elle indiqué. Ces dernières années, la construction a été l'un des moteurs les plus vigoureux de la croissance argentine, avec un PIB (produit intérieur brut) en hausse de 8,8% en 2003, 9% en 2004, 9,2% en 2005, 8,5% en 2006 et 8,7% en 2007.
 

Ce vaste plan d'investissements publics s'ajoute au projet de loi sur le rapatriement des capitaux argentins investis à l'étranger et à la création d'un ministère de la Production nationale, que la présidente avait annoncé quelques heures plus tôt. Les capitaux ayant quitté l'Argentine s'élèveraient à 100 milliards de dollars, selon des sources officieuses non confirmées. Leur retour ne serait taxé qu'à un taux de 1 à 8%, selon le secteur ou ils seraient investis. Face à la crise financière, l'Argentine avait déjà décidé de nationaliser les systèmes de retraite par financement privé, menacés de faillite.

 

Commentaire 1
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
Signaler
drôle de crise!!!!

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.