Les Vingt-Sept s'accordent sur un plan de relance d'environ 200 milliards d'euros

Selon un projet de déclaration finale, qui doit encore être avalisé officiellement par les dirigeants européens réunis à Bruxelles, le plan de relance atteindra "environ 1,5% du PIB" communautaire, soit 200 milliards d'euros. Mais l'Allemagne s'est opposée à la possibilité d'appliquer des taux réduits de TVA dans les services à forte intensité de main d'oeuvre, une demande pressante de Paris depuis plusieurs années.

C'est fait ! Les dirigeants européens vont approuver un plan de relance d'"environ 1,5% du PIB" de l'UE, soit 200 milliards d'euros, soutenant un certain nombre d'initiatives, dont pourraient faire partie des taux réduits de TVA, selon un projet de texte diffusé par l'agence France Presse. Les pays de l'UE marquent leur "accord sur un plan européen de relance économique" qui devra toutefois tenir compte "de la situation de chacun", indique le projet de déclaration finale, qui sera soumis à l'approbation formelle des dirigeants de l'UE vendredi, au deuxième jour de leur sommet à Bruxelles.

Une version initiale de ces conclusions parlait d'un effort budgétaire "d'au moins 1,5%". La nouvelle formulation, moins ambitieuse, reflète les divergences sur l'effort à fournir entre certains pays souhaitant un plan le plus fort possible, comme la France et le Royaume-Uni, tandis que d'autres Etats ont fait part de réticences à s'engager de manière ferme sur l'objectif de dépenses, comme l'Allemagne.

Dans leur texte, les chefs d'Etat et de gouvernement européens détaillent par ailleurs huit initiatives qu'ils "soutiennent en particulier" en ce qui concerne "l'action relevant de l'Union européenne". Mais alors qu'on espérait une avancée sur la possibilité, pour les Etats membres qui le désirent, d'appliquer des taux de TVA réduits dans les services à forte intensité de main d'oeuvre, comme le souhaitait Paris, l'Allemagne semble s'y être opposée une nouvelle fois.

Dans leur texte, les chefs d'Etat et de gouvernement européens disent aussi soutenir "la mobilisation des possibilités permettant, dans le cadre du budget communautaire, de renforcer les investissements" dans les infrastructures, en matière d'efficacité énergétique, et pour développer l'internet haut débit. La formulation retenue, relativement vague, ne fait pas référence à la somme de 5 milliards d'euros évoquée fin novembre au profit des infrastructures de transport.

Elle mentionne par ailleurs que le déblocage de fonds provenant du budget de l'UE se ferait "sur la base d'une liste de projets concrets que présentera la Commission en tenant compte d'un équilibre géographique adéquat".

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