Le gouvernement tchèque marque son territoire d'actuel titulaire de la présidence tournante de l'Union européenne (UE). Selon un porte-parole de l'Union, le Premier ministre Mirek Topolanek a évoqué avec le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, un sommet extraordinaire des pays membres de l'UE avant la fin du mois.
Cette rencontre "informelle" permettrait de procéder à "un échange de vues et d'augmenter les informations sur des sujets comme: comment se déroulent les efforts de relance dans les Etats membres ? Quelles sont les premières expériences relevées dans ce domaine ?", selon l'institution européenne. Le sommet interviendrait avant la grande réunion européenne des 19 et 20 mars, qui devrait être largement consacrée à la crise et en amont du sommet du G20 du 2 avril prochain à Londres.
La présidence tchèque, qui fait l'objet de vives critiques de la part des autorités françaises, qui lui reprochent un certain immobilisme. A l'opposé, les Tchèques reprochent au plan de relance français d'être teinté de protectionnisme et de manquer de prise en compte des intérêts européens.
Mirek Topolanek n'a également pas goûté la proposition de la France de réunir les pays de l'Eurogroupe pour réfléchir à ces sujets. En effet, la République tchèque n'utilise pas l'euro. En revanche, les tensions entre Berlin et Paris, elles, semblent disparaître doucement, les dirigeants français et allemand ont ainsi publié une tribune commune ces derniers jours.