Les prix du pétrole ont terminé en baisse lundi à New York, dans un marché qui a plié en fin de séance alors que le vote du plan de relance aux Etats-Unis se faisait attendre. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en mars a fini à 39,56 dollars, en baisse de 61 cents par rapport à son cours de clôture de vendredi. A Londres, le baril de Brent à échéance identique a reculé de 19 cents, à 46,02 dollars.

Le président américain Barack Obama a appelé lundi le Congrès à adopter "immédiatement" le plan de relance actuellement en débat, mettant en garde contre le risque d'un "désastre" économique plus grand en cas de "paralysie" à Washington. Les espoirs d'un vote rapide du plan avaient soutenu les cours lundi matin à l'ouverture de la séance à New York. Mais devant l'absence d'annonce, les inquiétudes ont pris le dessus, et affectaient également Wall Street au moment de la clôture du marché du pétrole.

Les cours du brut avaient pourtant évolué en territoire positif une bonne partie de la journée, poussés par l'attitude de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole, l'Opep. Décidé à soutenir les prix, le secrétaire général du cartel a affirmé lundi que le cartel avait appliqué à 80% les réductions de production décidées l'an dernier (4,2 millions de barils par jour par rapport à la production de septembre). Le ministre irakien du Pétrole Hussein Chahristani avait lui aussi contribué à soutenir les prix, en se disant favorable samedi à une nouvelle baisse de la production de brut du cartel, lors de sa prochaine réunion en mars.