Le pétrole stable après la très forte hausse des stocks américains

Les réserves américaines en pétrole brut ont grimpé de 5,6 millions de barils la semaine dernière, touchant leur plus haut niveau depuis 1990. Une hausse largement supérieure aux attentes.

Les stocks américains en pétrole brut se sont de nouveau étoffés la semaine dernière, pour atteindre leur niveau le plus élevé depuis septembre 1990. Ils ont grimpé de 5,6 millions de barils, à 366,7 millions. Les marchés s'attendaient à une hausse bien moins importante de 2,1 millions de barils. De leur côté, les réserves d'essence ont reculé de 900.000 barils, contre un repli de 500.000 barils anticipé par les analystes. Enfin, les stocks en produits distillés (gazole et fioul de chauffage) ont baissé de 1,2 millions de barils alors que le consensus escomptait un recul de 700.000 barils.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en mai a terminé à 49,25 dollars, en baisse de 16 cents par rapport à son cours de clôture de mardi. A Londres, sur l'InterContinental Exchange, le baril de Brent de la mer du Nord à échéance identique, dont c'était le dernier jour de cotation, a perdu 17 cents à 51,79 dollars.

Par ailleur, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a revu à la baisse ses prévisions de demande mondiale de pétrole. Le cartel, représentant environ 40% de la production mondiale, table désormais sur une baisse de 1,37 million de barils par jour de la demande cette année, soit un repli de 1,6%. La demande mondiale est maintenant estimée à 84,18 millions de barils par jour, contre 84,61 millions attendus en mars dans son précédent rapport.

Commentaires 2
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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où est donc passé l'énorme masse d'argent du proche passé ou le baril était à 150 $ ? Un peu chez les producteurs ! OK ! mais tous ce que les "traders" ne pourait-il pas être récupéré et le bénéficiaire mis à l'ombre pas pour 300 ans comme aux Etat...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Avec un coup d'arrêt brutal de l'économie, le pétrole ne peut que se mettre au diapason et jouer avec l'orchestre. Il est appelé à baisser encore en entraînant dans son sillage ceux (Etats et particuliers) qui comptaient sur lui. L'ours polaire et to...

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