"A l'échelle mondiale, nous devrions voir un ralentissement de la crise, on verra encore des reculs (de l'économie) mais le rythme sera atténué", a estimé Robert Zoellick, président de la Banque mondiale, devant la presse à Helsinki. Tout en espérant que les marchés financiers ont connu le pire, il a jugé aussi que l'impact de la crise sur l'économie réelle, en matière d'exportations et d'emploi notamment, devrait perdurer.
"Sincèrement, il y a dans un contexte tel que celui-ci, un fort degré d'incertitude. Dans un contexte d'incertitude, vous devez essayer d'identifier les risques", a poursuivi Robert Zoellick , en citant les emprunts à risque, une diminution des exportations due à une faible demande, et une possible pandémie de grippe.
Le président de la Banque mondiale a également souligné que dans certaines régions d'Europe de l'Est, comme les pays baltes, environ 90% des banques sont aux mains de banques d'Europe de l'Ouest, ce qui représente un risque potentiel : "si ces banques (occidentales) reprenaient leurs actifs ou leurs prêts, ceci aurait une (conséquence) négative", selon lui.
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