Maurice Lévy, président du directoire de Publicis

Maurice Lévy revient pour La Tribune sur les enjeux du sommet du G20.

"La première mesure, c'est la volonté commune de maintenir les plans de relance, jusqu'au moment où la reprise se fera réellement sentir. C'est cette politique keynésienne qui aux Etats-Unis, en Chine ou en Europe, devrait empêcher l'économie de rechuter dans de nouvelles difficultés. Avoir une sortie progressive de la crise nécessite d'avoir une sortie progressive des « stimulus package ».

En second lieu, le G20 doit réaffirmer avec des actes forts le maintien des principes de libre échange qui ont permis à la globalisation. Et ce n'est pas contradictoire avec la première mesure. En dehors du cas particulier de l'automobile, je ne crois pas que les plans de relance aient été nationalistes et c'est très important. La troisième mesure est de décider d'une vraie coordination des régulateurs des marchés financiers. On en est très loin. De multiples instances travaillent avec des règles et des exigences différentes.

Enfin, pour ce qui concerne les rémunérations, plus qu'un plafond des bonus et autres gratifications, il me semble que des principes clairs seraient plus réalistes. En l'occurrence les deux principes créés par les Français, celui du bonus/malus et celui de l'étalement dans le temps, me paraissent tout à fait adaptés".
 

Commentaires 2
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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10/20: on attends la reprise depuis 20 ans, le libre echange doit être aménagé^pour que chaque pays puisse se développer à armes égales

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Il n'y a pas que des grands groupes dans le monde, il y a aussi des PME, vous semblez les oublier. Les plans de relance sont là pour panser les plaies qui ont été générée par les politiques non réfléchies des grands groupes industriels ou financier...

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