Zapatero veut réformer le marché du travail espagnol

Le chef du gouvernement socialiste espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, a dévoilé le 5 février les grandes lignes d'une proposition de réforme du marché du travail qui a été accueillie plutôt favorablement par le patronat et les syndicats. Selon la Banque d'Espagne, le royaume est resté en récession fin 2009.

Dans son projet de réforme présenté vendredi, José Luis Zapatero a en particulier insisté sur la nécessité de réduire la dualité existante sur le marché du travail espagnol entre travailleurs en contrat à durée indéterminée et travailleurs précaires. Il faut "promouvoir l'emploi à durée indéterminé", a déclaré le chef du gouvernement socialiste, tout en précisant qu'il "n'y a pas de nouveau type de contrat" de travail dans les propositions gouvernementales, ce qui aurait permis de réduire le coût du licenciement, comme réclamé par le patronat.

Le gouvernement a aussi proposé des mesures pour favoriser l'emploi des jeunes peu qualifiés au chômage, réduire la part très importante des contrats temporaires, et développer l'emploi fixe à temps partiel. Son gouvernement veut également s'inspirer du "modèle allemand" qui privilégie aux licenciements secs "la réduction de la journée de travail" comme instrument d'ajustement temporaire en période de crise, a-t-il expliqué.

José Luis Zapatero avait convoqué dans l'après-midi représentants du patronat et des syndicats pour leur présenter ces mesures figurant dans un document adopté en conseil des ministres et qui serviront de base aux négociations. "Ma première impression est positive", a commenté à l'issue de cette réunion le président du patronat espagnol (CEOE), Gerardo Diaz Ferran, jugeant que "toutes les lignes du document vont dans la bonne direction".

Les dirigeants syndicaux, tout en rappelant leur ferme opposition au projet parallèle du gouvernement de retarder l'âge légal de la retraite de 65 à 67 ans, se sont également montrés ouverts au dialogue.

La réforme du marché du travail espagnol est urgente car l'économie a continué de se contracter au quatrième trimestre 2009, maintenant le pays en récession, avec un recul trimestriel du PIB de 0,1%, selon la Banque d' Espagne, qui calcule que le PIB s'est replié de 3,6% sur l'ensemble de 2009. L' Espagne est entrée en récession fin 2008, subissant des contractions d'activité depuis le troisième trimestre 2008.

Commentaire 1
à écrit le 08/02/2010 à 11:07
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Et si le gouvernement abolissait la monarchie,qui ne sert strictement à rien,à part couter une véritable fortune au peuple espagnol qui se retrouve dans la misére,pendant que ses guignols d'un autre ages vivent sur leurs dos avec mépris et arrogance,...

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