Venezuela : la victoire de Maduro à la succession de Chavez contestée par son opposant

Au Venezuela Henrique Capriles souhaite un recomptage des voix après le scrutin présidentiel qui donne gagnant son opposant Nicolas Maduro, le "dauphin" de Hugo Chavez.
Le chef de l'Etat par intérim Nicolas Maduro, dauphin d'Hugo Chavez, a remporté de peu l'élection présidentielle de dimanche, avec 50,76% des voix contre 49,07% à son rival de l'opposition, Henrique Capriles, selon le résultat officiel proclamé par la commission électorale nationale après dépouillement de 99% des bulletins de vote. Copyright Reuters

 Nicolas Maduro succèdera-t-il comme prévu à Hugo Chavez? Le "dauphin" de l'ex-président décédé le 5 mars, a obtenu 50,66% des voix lors du scrutin présidentiel du 14 avril contre 49,07 pour son opposant Henrique Capriles. Mais ce dernier conteste la victoire de l'actuel président par intérim et exige un nouveau compte des voix. "Nous n'allons pas reconnaître un résultat avant que chaque bulletin des Vénézuéliens ne soit recompté, un par un", a-t-il affirmé. Sont parti a dénoncé des abus pendant le scrutin. Quelque 19 millions d'électeurs étaient appelés à voter.

Un adversaire qui dénonce l'inflation et l'insécurité

Henrique Capriles, qui avait tenu tête à Hugo Chavez en octobre dernier en perdant avec 44% des voix, soit un des meilleurs scores historiques de l'opposition était donné perdant dans les sondages avec 10 à 20 points de retard. Il comptait fédérer encore une fois les "déçus" du régime. Cet avocat de 40 ans, gouverneur de l'Etat de Miranda, au sud-est de la capitale Caracas, dénonce le clientélisme, l'inflation, l'insécurité et la "pétro-diplomatie" du régime d'Hugo Chavez.

Maduro, l'héritier

De son côté, l'héritier de Chavez a déjà proclamé sa victoire. "Nous avons une victoire électorale juste, légale, constitutionnelle", a clamé l'ancien ministre des Affaires étrangères vénézuélien. Nicolas Maduro a fait campagne sur l'héritage du chavisme qu'il entend protéger. Cet ancien chauffeur de bus et dirigeant syndical âgé de 50 ans, futégalement vice-président du vivant du "comandante". Il se dit "le seul garant" de la politique sociale qui a permis au pays de faire reculer la part de la population pauvre au sens de l'ONU de 50% à 29% en 14 ans de régime.

Commentaires 2
à écrit le 17/04/2013 à 17:52
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Un chauffeur de bus au Vénézuela, un DJ à Madagascar... voilà des beaux exemples sur l'égalité des chances louée par les socialistes. Le gouvernement HOLLANDE va-t-il adresser ses félicitations à MADURO?

à écrit le 15/04/2013 à 9:28
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Elle aurai été contestable au niveau des 80 pour 100, mais dans ce cas là cela n'est qu'une remise en équilibre d'une démocratie a l'occidentale, seul les législatives sont importantes!

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