1914, des armes et des mots (3/8) : "L'angoisse"

[Replay] Une bouleversante saga documentaire en huit épisodes qui restitue le cataclysme de la Grande Guerre à travers quatorze destins singuliers, racontés par des lettres et des journaux intimes. Ces points de vue subjectifs de "héros du quotidien" sont complétés par des archives rares, clichés d'époque ou actualités filmées. Série documentaire de Andrew Bampfield et Yuri Wintenberg.
DR

Elfriede Kuhr vient prêter main-forte à sa grand-mère au camp de la Croix-Rouge installé dans la gare de Schneidemühl. De nombreux soldats meurent sous ses yeux. Comme tant d'autres Écossaises, Sarah Mac Naughtan part au front afin d'y soutenir l'armée britannique.

En avril 1915, la ville belge d'Ypres est le théâtre de la première attaque au gaz toxique de l'histoire, et Sarah se trouve parmi les infirmières confrontées aux horribles séquelles dont souffrent les victimes. Entre-temps, Marina Yurlova a été engagée comme enfant-soldat au sein d'une unité de cavalerie cosaque. Se portant volontaire pour faire sauter un pont, elle est blessée durant l'opération et échappe de justesse à une amputation de la jambe. Malgré tout, elle n'espère qu'une chose : retourner au front. Louis Barthas, lui, découvre dans les tranchées l'horreur du lance-flammes. Un camarade français grièvement brûlé gît à son côté.

Comme tant d'autres, il s'accroche à la vie et à la foi. Vincenzo d'Aquila est aussi de ceux-là. Originaire de Sicile et vivant à New York avec son père, il veut servir sa patrie et rejoint volontairement l'armée en ce début d'année 1915. Il ne tarde pas à regretter cette décision. Soigné à l'hôpital militaire, il proclame des déclarations virulentes contre la guerre qui lui valent d'être immédiatement interné en psychiatrie.

>>> L'ensemble de la série est disponible sur le site Arte VOD

Commentaires 2
à écrit le 05/07/2014 à 12:45
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...je rajoute quand ces temps là, la "Patrie", c'était tout, on y laissait sa vie pour elle, on l'avait dans le coeur, dans l'âme, on trouvait casi normal d'aller la défendre au risque d'y laisser sa peau, on la respectait, la Patrie, le Pays...Les c...

à écrit le 05/07/2014 à 12:41
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Un véritable carnage! espérons que ce genre de situation, plus personne ne les connaisse...mais, malheureusement, les gouvernements décrètent, les hauts gradés font respecter le règlement " allez donc au casse pipe, chairs à canon"....les hommes pol...

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