La Roumanie et la Bulgarie restent à la porte de Schengen

Les Pays-Bas rejettent toujours l'accession de ces deux pays à l'espace Schengen et invoquent des avancées insuffisantes en matière de lutte contre la criminalité et la corruption.
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Le débat n'est pas clos, mais le refus n'en est pas moins ferme. Les candidats roumain et bulgare ne sont pas encore prêts à rentrer dans l'espace Schengen. Après de longs mois de discussion et d'opposition avec les institutions européennes, les Etats ont tranché jeudi 22 septembre.

Selon les Pays-Bas, très hostiles à cette adhésion, la Bulgarie et la Roumanie ne remplissent pas les conditions pour entrer dans l?espace Schengen. Des progrès ont été réalisés, mais ils ne sont pas suffisants, a expliqué Gerd Leers, le ministre néerlandais de l?Immigration, à la suite du Conseil.

Conditions remplies ?

Une opinion que ne partage pas la présidence polonaise de l?Union européenne. "Quand ils ont signé le traité d?adhésion, ces pays se sont vus promettre l?entrée dans l?Espace Schengen, s'ils remplissaient certaines exigences. Depuis avril 2011, nous savons que ces conditions sont remplies", a déclaré le ministre polonais de l?Intérieur Jerzy Miller, qui déplore également le manque de confiance des Etats.

Le processus d?adhésion requiert l?approbation des vingt-cinq membres de l?espace Schengen. Le véto des Pays-Bas et de la Finlande bloque toute avancée. Selon Gers Leerd, ces doutes seraient partagés par la majeure partie des Etats, notamment la France et l?Allemagne. Ces deux pays ont cependant proposé un compromis en deux temps, qui permettrait l?ouverture des frontières maritimes et aériennes au 31 octobre 2001, puis des frontières terrestres au 1er juillet 2012.

Pas d'accession partielle

Ce compromis a d'ores et déjà rejeté par les Pays-Bas et la Finlande. "Si on accepte une accession partielle à l?Espace Schengen, c?est déjà un accord partiel. Et après, on ne peut plus revenir en arrière", a expliqué le ministre néerlandais.

Aucun compromis ne sera possible avant le mois de février et le rapport officiel de la commission d'évaluation des progrès de la Bulgarie et la Roumanie, a expliqué Gerd Leers.

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Commentaire 1
à écrit le 15/10/2011 à 9:22
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On se demande alors pourquoi il y a encore autant de camps de roms en France entretenus comme il se doit par le contribuable via les associations diverses et inutiles voire encombrantes ! Que font-ils sur notre territoire ?

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