Le CAC termine sous les 3.700 points

Début de semaine difficile pour la Bourse de Paris. Après une baisse limitée de 0,06% lundi, le CAC 40 abandonne 1,28% ce soir à 3.683 points. Les volumes sont importants avec plus de 5 milliards d'euros échangés sur le SRD, dont 4,2 milliards sur l'indice. Le marché parisien s'est enfoncé dans le rouge dans l'après-midi lors de l'annonce surprise d'une dissolution du gouvernement russe. Le repli s'est amplifié à 16 heures après la publication de l'indice de confiance des consommateurs américains. Il recule fortement à 87,3 en février, après avoir atteint 96,4 (révisé de 96,8) en janvier. Les marchés tablaient sur un repli moins prononcé à 92,5. Plus important, le sous-indice mesurant les anticipations des consommateurs pour les six mois à venir se contracte à 96,8, contre 107,8 en janvier. Une nouvelle qui permet à l'euro de se renforcer face au billet vert à 1,2690 dollar. Il était à moins de 1,2550 dans la matinée.La résistance des places américaines en fin de séance a permis à l'indice de se reprendre quelque peu mais au final, seules trois valeurs composant le CAC 40 terminent dans le vert. Pinault Printemps Redoute prend la première place avec un gain de 1,31% à 85,25 euros, suivi du Crédit Agricole, en hausse de 0,15% à 20,56 euros et de France Télécom qui prend symboliquement 0,05% à 22,13 euros. Parmi les principales baisses de la journée, Michelin plie de 3,41% à 38,25 euros et enregistre le plus fort recul de l'indice. Le fabricant de pneumatiques a accusé un recul de 45,3%, à 318 millions d'euros, de son bénéfice net en 2003. Pour l'exercice en cours, le fabricant de pneumatiques estime que la croissance des marchés devrait rester proche de la moyenne de long terme de 1 à 2%. Le groupe reste toutefois vigilant "dans la mesure où il est probable que les pressions inflationnistes externes, en particulier les matières premières, resteront élevées et les variations monétaires imprévisibles".Journée difficile pour Sanofi Synthélabo qui abandonne 2,5% à 54,6 euros. Aventis a fait appel du visa de l'AMF au document d'information de Sanofi pour tenter de faire échouer l'OPE. Aventis termine en baisse de 1,96% à 59,9 euros.Egalement à la peine, TF1 recule de 2,42% à 28,58 euros, après des résultats légèrement inférieurs aux attentes des analystes. Le groupe de télévision a pourtant annoncé une progression de 23,4%, à 191,5 millions d'euros, de son bénéfice net en 2003. Pour 2004, TF1 table sur une nouvelle appréciation de son bénéfice net et sur une croissance de 3 à 5% du chiffre d'affaires publicitaire de l'antenne TF1. Sa maison-mère Bouygues perd 1,18% à 29,25 euros à la veille de la publication de ses comptes annuels. Dans la même famille, Colas grappille 0,05% à 92 euros. Le spécialiste des travaux routiers annoncé une baisse de 1,9% de son bénéfice net en 2003, le chiffre d'affaires stagnant à 7,6 milliards d'euros. Le dividende net proposé est inchangé à 2,88 euros. La filiale de Bouygues indique que "les incertitudes économiques, monétaires et les aléas climatiques" incitent à conserver "une certaine prudence, même si la confiance générale est supérieure à celle de l'an passé à la même époque". Le groupe envisage de reprendre sa politique de croissance externe.Enfin, au SRD, Rhodia perd 1,71% à 3,45 euros. Le groupe de chimie de spécialités envisage de porter à 450, voire 500 millions d'euros, son augmentation de capital initialement prévue à 300 millions, rapporte La Tribune en citant des sources bancaires. L'appel au marché pourrait intervenir en avril, ajoute le quotidien. Contre la tendance, Gemplus s'adjuge 5,7% à 2,04 euros et signe la meilleure performance du SRD. BNP Paribas a relevé son objectif de cours sur le titre du fabricant de cartes à puce de 2,5 à 3 euros.Johan Deschamps Copyright Invest
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.