Frais bancaires : les associations en appellent au Parlement

La négociation sur les relations entre les banques et leurs clients, ouverte depuis plusieurs semaines par le ministre de l'Economie et des Finances, s'est conclue par un échec. Face à cette impasse, les associations de consommateurs en appellent au Parlement pour défendre les droits des consommateurs.

Nouvelle étape dans le combat qui oppose les associations de consommateurs et les banques. Alors qu'hier la nouvelle négociation concernant les relations entre les banques et leurs clients s'est soldée par un échec, les associations en appellent désormais aux députés et sénateurs, et aux candidats à l'élection présidentielle pour "prendre les mesures qui s'imposent pour assure la protection des consommateurs et le respect de leurs droits".

Les associations ont en effet quitté hier la table des négociations du Comité consultatif du secteur financier (CCSF), estimant insatisfaisantes les propositions faites par les banques et Bercy dans ce dossier. "Les associations de consommateurs, face au refus des établissements bancaires d'apporter des réponses constructives à leurs demandes, se sont en effet vues contraintes de quitter la table des négociations", ont expliqué les associations de consommateurs dans un communiqué commun.

Elles réclamaient deux points essentiels: "la mise en place par les banques d'une information préalable (facture) pour tout prélèvement de frais bancaires non récurrents". Les associations indiquent en effet que les banques sont aujourd'hui "les seuls prestataires de service qui se permettent de prélever des frais à leur profit sans en informer préalablement leur client".

Le deuxième point d'achoppement porte sur la tarification des incidents de paiement. Les associations demandaient à ce que le montant de ces frais soit plafonné. "En effet pour un rejet de chèque sans provision supérieur à 50 euros, les frais prélevés peuvent aller de 35 à 120 euros en fonction des banques", expliquent les associations. "Là encore, dans le cadre des discussions ouvertes depuis plusieurs semaines au CCSF, les établissements bancaires se sont contentés de proposer la mise en place d'une procédure de traitement des réclamations, ce qui laisse à penser que celle-ci n'existe pas aujourd'hui !", concluent les associations.

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