Les autres films de la semaine

Trois autres films sur les écrans cette semaine: Fast food nation, Trust the man et Perhaps love.

"FAST FOOD NATION"
Mal bouffe à l'américaine. Le cinéaste américain Richard Linklater a adapté le best-seller éponyme d'Eric Schlosser, symbole de la contre-culture US. Le film, entre documentaire, comédie et drame, dénonce pêle-mêle la mal bouffe des hamburgers, la surexploitation des ouvriers clandestins mexicains et la monstruosité de l'abattage industriel du bétail. Don Henderson (Greg Kinnear), chef du marketing de la chaîne des Mickey's Fast Food Restaurants, fait face à un sérieux problème: de la bouse de vache, dite pudiquement matière fécale, a été découverte dans les stocks de steaks surgelés du hamburger vedette de la marque. Quittant ses confortables bureaux de Californie du Sud, il part à la découverte des abattoirs et de leurs employés immigrés travaillant dans des conditions inhumaines, des élevages surpeuplés, des centres commerciaux de l'Amérique profonde et des jeunes militants écologistes inexpérimentés qui combattent le système. Un film sanitaire et salutaire mais un peu trop dispersé.
N. T.

"TRUST THE MAN"
Adultère: mode d'emploi. Tom (David Duchovny) a arrêté de travailler pour s'occuper de ses enfants tandis que sa femme, une célèbre actrice (Julianne Moore), brûle les planches de Broadway. Frustré, il finit par tromper cette dernière avec une mère d'élève. Tobey (Billy Crudup), son jeune frère, refuse quant à lui de s'engager davantage auprès de sa petite amie qui rêve d'enfants et de mariage. Frustrations, mensonges, trahisons... Le réalisateur Bart Freundlich signe ici une énième comédie new-yorkaise sur le couple. Un film, certes sympathique, mais qu'on a l'impression d'avoir déjà vu des dizaines de fois.
Y. Y.

"PERHAPS LOVE"
Pekinwood. Producteur phare du cinéma hongkongais, souvent récompensé pour ses films fantastiques, Peter Ho-sun Chan se lance dans la réalisation d'un mélo dont l'histoire, les codes, les numéros chantés et dansés empruntent aux comédies musicales indiennes. Mais Ho-sun Chan a beau avoir recruté le meilleur chorégraphe de Bombay, un excellent directeur de la photographie (Peter Pau), la mayonnaise ne prend pas. Car il manque à ce film porté par une image luxueuse mais plombé par des flash-back interminables et incessants, la légèreté du 7ème art indien. Au point de transformer l'ensemble en caricature pataude du cinéma bollywoodien.
Y. Y.

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