Gaz de France veut un nouveau calendrier de fusion avec Suez

Réuni ce mercredi, le conseil d'administration de Gaz de France a réaffirmé que le projet de fusion avec Suez était la meilleure option stratégique. Il demande qu'un nouveau calendrier soit rapidement défini après le report au 1er juillet 2007 imposé par le Conseil constitutionnel.

Le conseil d'administration de Gaz de France (GDF) qui s'est réuni mercredi souligne dans un communiqué que "conformément à la recommandation constante de son Président, la fusion avec Suez constitue pour Gaz de France la meilleure option stratégique pour renforcer le développement de l'entreprise dans l'intérêt de ses clients, de ses collaborateurs et de ses actionnaires".

Le conseil de GDF demande au PDG, Jean-François Cirelli, "de définir avec Suez, dans les meilleurs délais, un calendrier de réalisation de ce projet, tenant compte des dispositions légales en vigueur après leur approbation par le Conseil constitutionnel".

Le Conseil constitutionnel a validé récemment la privatisation de GDF mais a indiqué que celle-ci ne devait pas entrer en vigueur avant le 1er juillet 2007, date de l'ouverture totale du marché du gaz et de l'électricité à la concurrence.

Tout dépend maintenant du calendrier. Soit toutes les dispositions sont prises rapidement (tenue du conseil d'administration validant la fusion, réunion des assemblées générales extraordinaires des actionnaires...) pour tout verrouiller en amont et faire en sorte que le 1er juillet, la validation de la fusion ne soit plus qu'une formalité. Soit un nouveau calendrier est fixé en ne déclenchant tout le processus qu'à partir du 1er juillet.

Dans ce cas, le sort du projet de mariage entre Suez et Gaz de France sera totalement soumis à l'issue de l'élection présidentielle. Or, côté PS, Ségolène Royal a fait connaître son hostilité à la privatisation de GDF, étape indispensable avant son mariage avec son partenaire. Et à l'UMP, Nicolas Sarkozy n'a soutenu le projet de mariage que du bout des lèvres, ayant été l'artisan du maintien de la part de l'Etat à 70% dans le capital de Gaz de France en l'échange de sa mise en Bourse.

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