DaimlerChrysler confiant sur le financement de l'Airbus A350

Le président du directoire de DaimlerChrysler, Dieter Zetsche, s'est déclaré lundi confiant que les actionnaires du consortium d'aéronautique EADS parviennent à un accord sur le financement du nouvel Airbus A350. Il a précisé que son groupe, n'était pas disposé à soutenir l'idée d'une augmentation de capital pour EADS. Selon la Tribune, Bercy plancherait sur d'autres modes de financement comme des aides remboursables ou des financements hybrides.

Le président du directoire de DaimlerChrysler, Dieter Zetsche, s'est déclaré lundi confiant que les actionnaires du consortium d'aéronautique EADS parviennent à un accord sur le financement du nouvel Airbus A350 XWB.

"Nous sommes habitués à ce que les discussions durent un certain temps, à condition que cela ne devienne pas trop long. Ce n'est pas si mal", a-t-il déclaré à l'agence Reuters. "Je suis relativement sûr que nous trouverons une approche commune dans ce dossier également, comme nous avons fait face et réagi aux toutes récentes difficultés après de brèves discussions dans un échange mutuel. Je suis à ce titre assurément optimiste", a-t-il ajouté.

Il a néanmoins précisé que son groupe, cinquième constructeur automobile mondial, n'était pas disposé à soutenir l'idée d'une augmentation de capital pour EADS. "Bien évidemment, quand d'un côté nous réduisons notre participation de manière précise, il n'est pas possible que nous discutions en même temps d'une augmentation de capital, et encore moins que nous prenions une décision en ce sens", a poursuivi Dieter Zetsche.

Des sources du secteur ont indiqué que les projets de développement de l'A350 étaient suspendus tant que les principaux actionnaires d'EADS n'auront pas aplani leurs divergences sur le projet de dix milliards de dollars.

Une réunion du conseil d'administration a été annulée vendredi dernier sur fond de désaccord entre les actionnaires fondateurs du consortium, le groupe Lagardère et DaimlerChrysler d'une part, et le gouvernement français de l'autre.

Daimler et Lagardère sont opposés à la proposition de la France d'une montée au capital d'EADS, car une telle décision bouleverserait l'équilibre entre l'actionnariat français et allemand, ce à quoi Berlin est hostile. Selon "La Tribune", Bercy aurait ainsi écrit qu'il serait favorable à des aides remboursables. De même, des financements hybrides proche des quasi-fonds propres, sont aussi évoqués pour le lancement du nouveau long courrier. Mais avant de donner sa garantie, la France demanderait des informations supplémentairres. Mais pour l'instant tout est au point mort.

Enfin, Dieter Zetsche a ajouté que DaimlerChrysler était proche d'un accord avec le gouvernement allemand sur la manière dont le constructeur automobile pourrait réduire, comme il le prévoit, sa participation dans EADS tout en préservant le délicat équilibre franco-allemand dans le consortium. La participation de DaimlerChrysler se montera à 22,5% en début d'année prochaine, et le groupe a fait savoir qu'il pourrait ramener sa présence au capital d'EADS à 15%.

Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.