Le prix du pétrole recule sous les 59 dollars

L'impact des baisses de production annoncées par le Nigeria et le Venezuela reste anecdotique et les autres pays de l'OPEP ne les ont pas suivi dans cette démarche. Les stocks d'essence, de fioul domestique et de diesel devraient apparaître en hausse demain lors de la publication des stocks hebdomadaires de pétrole.

Alors que le pétrole a progressé la semaine dernière en raison de l'annonce du Nigeria et du Venezuela de réduire leur progression de pétrole, cette semaine a été marquée par un retour à la sérénité. Non seulement l'Arabie Saoudite et les autres pays de l'OPEP n'ont pas suivi ces deux pays dans leur démarche, mais l'impact de cette réduction s'élève à 170.000 barils par jour seulement à partir d'avant hier, le 1er octobre. Une goutte d'eau -0,6%- dans les 29,8 millions de barils produits quotidiennement par les onze membres du cartel en août. Selon les analystes, les réserves d'essence sans plomb, de fioul domestique -très observé à l'approche de l'hiver- et de diesel devraient apparaître renflouées lors de la publication demain des réserves de pétrole hebdomadaire aux Etats-Unis.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en novembre a reculé sous les 59 dollars dans l'après-midi, pour la première fois depuis le 16 février, contre 61,03 dollars hier. Il a déjà cédé 1,88 dollar lundi, et près de 24% depuis son record historique de la mi-juillet, à 78,40 dollars. De son côté, le brent, qui avait dépassé le prix du "light sweet crude" dans les derniers mois en raison de la demande pour ce pétrole plus léger et des coûts de transport, a reculé sous les 59 dollars dès le début d'après-midi, également pour la première fois depuis le 16 février dernier, contre 60,45 dollars hier. Son prix a reculé de 22% depuis le record de 78,40 dollars le 16 juillet, deux jours après le début des hostilités israéliennes au Liban.

"Il y a tellement d'offre sur le marché à court terme", commente Tovin Honeyset, Broker chez BNP Paribas à Londres, interrogé par l'agence Bloomberg. "Les annonces du Venezuela et du Nigeria sont plus verbales qu'autre chose, car ces pays produisaient déjà au niveau qu'ils ont annoncé", ajoute l'analyste.

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