Scénario contrasté pour le groupe informatique français Bull, avec un net recul du bénéfice semestriel mais des perspectives un peu plus souriantes que prévu. Il a en effet enregistré au premier semestre 2006 une baisse de 58,5% de son bénéfice net à 3,9 millions d'euros. Et pour le troisième trimestre, le chiffre d'affaires s'élève à 250,9 millions d'euros, en baisse de 2,1%. Pour l'ensemble de l'exercice 2006, le groupe prévoit un chiffre d'affaires "inférieur de 2% à celui de 2005", qui s'était élevé à 1,173 milliard d'euros. Mais Bull prévoit un résultat d'exploitation (EBIT) annuel avant charges de restructuration et éléments exceptionnels "aux environs de 18 millions d'euros", soit le haut de la fourchette annoncée en juin dernier lorsque le groupe avait révisé à la baisse certains de ses objectifs. Bull avait alors dit attendre un résultat d'exploitation entre 13 et 18 millions d'euros pour 2006, contre 40 à 45 millions précédemment. Il avait aussi revu à la baisse son chiffre d'affaires dont la croissance devrait être nulle pour 2006, alors qu'il avait tout d'abord tablé sur une augmentation de 4 à 4,5%. Bull avait attribué ces révisions à la "nette dégradation des perspectives de la filiale italienne". Pour 2007, le PDG du groupe, Didier Lamouche, indique viser "un chiffre d'affaires en légère croissance et une amélioration du résultat opérationnel avant restructuration et éléments exceptionnels". Selon nos informations, les pouvoirs publics suivent de près le dossier de l'avenir de Bull. Ils auraient contacté il y a quelques mois le groupe CS (ex Compagnie des Signaux) dirigé par Yazid Sabeg pour l'inciter à nouer des liens avec le groupe informatique, voire à le racheter. Mais l'affaire n'a pas abouti.A la Bourse de Paris, l'action cède 6,87% à 4,34 euros en fin de journée.

latribune.fr

17 Sept 2010, 23:26

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