Une petite hausse pour terminer la semaine

A la clôture, le CAC 40 finit en hausse de 0,25%, à 4.959,70 points. L'indice a réduit ses gains avec la hausse de l'euro et du pétrole. Vinci est toujours la plus forte hausse de l'indice après la démission d'Antoine Zacharias.

Belle séance à la Bourse de Paris, même si le CAC 40 a nettement réduit ses gains avec la hausse du pétrole et de l'euro. L'indice s'oriente vers sa troisième hausse d'affilée, ce qui n'était plus arrivé depuis le 26 avril. L'activité est dominée par l'accord de fusion intervenu entre Euronext et l'opérateur du New York Stock Exchange, ainsi que par la démission d'Antoine Zacharias de son poste de PDG de Vinci.

A la clôture, le CAC 40 gagne 0,25% à 4.959,70 points dans un volume d'affaires moyennement étoffé de 4,98 milliards d'euros traités sur les valeurs de l'indice. A Londres, le Footsie prend 0,33% à 5.764,60 points et, à Francfort, le Dax est stable à 5.687 points.

Le baril de brut léger américain reprend de la hauteur à 71,20 dollars au lendemain d'un repli de 95 cents. Largement attendue, la décision de l'Opep de maintenir ses quotas de production inchangés n'a guère eu d'impact, tandis que la hausse moins forte que prévu des stocks hebdomadaires d'essence aux Etats-Unis à déçu. Le dollar reste est soumis à une forte pression vendeuse.

L'économie américaine a créé 75.000 emplois dans le secteur non agricole en avril, soit le chiffre le plus faible depuis octobre dernier, contre 175.000 prévus par les analystes. Le chiffre d'avril a été révisé en baisse de 138.000 à 126.000 et celui de mars a été ramené de 200.000 à 175.000.

Plus forte hausse du CAC 40, Vinci s'octroie 4,37% à 75,25 euros. Antoine Zacharias a démissionné de son poste de PDG du groupe de BTP après le maintien par le conseil d'administration de Xavier Huillard au poste de directeur général. L'ancien commissaire européen Yves-Thibault de Silguy, administrateur de Vinci et délégué général de Suez en charge des affaires internationales, a été nommé au poste de PDG. CA Cheuvreux est passé de " sous-performance " à " surperformance ".

Euronext gagne 3,27% à 71,15 euros, s'ajustant ainsi au prix proposé par NYSE Group, l'opérateur du New York Stock Exchange, dans le cadre de leur accord de fusion entre égaux. Projet qui donnera naissance à Nyse Euronext, la première Bourse transatlantique. Selon les termes de l'accord, chaque action NYSE Group sera convertie en une action ordinaire Nyse Euronext. Les actionnaires d'Euronext se verront quant à eux proposer le droit d'échanger chacun de leurs titres contre 0,98 action de la nouvelle entité et 21,32 euros en numéraire. Sur la base du cours de clôture de jeudi, l'opération valorise Euronext 7,78 milliards d'euros, soit 70,10 euros. Atos Origin s'apprécie de 3,38% à 55,05 euros. Le groupe de services informatiques fournira des solutions informatiques pour la nouvelle entité regroupant le Nyse et Euronext.

Les valeurs technologiques montent dans le sillage de la progression de 1,9% du Nasdaq. Alcatel gagne 1,8% à 10,58 euros, Capgemini 0,33% à 42,94 et STMicroelectronics 1,95% à 13,07 euros. Les ventes mondiales de semi-conducteurs ont augmenté de 8,1% sur un an en avril, dopées par la demande de téléphones mobiles et de baladeurs numériques, a annoncé la Semiconductor Industry Association (SIA).

Vallourec baisse de 0,36% à 966,50 euros. Le fabricant de tubes sans soudures a révisé en hausse sa prévision marge brute d'exploitation du premier semestre. Le groupe estime que ce ratio sera supérieur à 26,2%, contre 24,6% auparavant.

Clarins s'octroie 4,3% à 53,10 euros. UBS est passé de " neutre " à " achat " sur le titre du groupe de cosmétiques et a porté son objectif de cours de 51 à 60 euros. A l'inverse, Lagardère cède 1,61% à 61,20 euros alors que Merrill Lynch a abaissé son objectif de cours de 75 à 72 euros, tout en demeurant à l'achat sur la valeur. Cet abaissement intervient au lendemain d'une journée réservée aux analystes et consacrée à la stratégie du groupe, qui a confirmé ses objectifs.

Enfin, Arcelor prend 0,85% à 34,29 euros. Le PDG de Mittal Steel a démenti dans le quotidien allemand Die Welt les rumeurs selon lesquelles il envisagerait de relever son offre sur le sidérurgiste européen.


Olivier Auberger
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