PSA Peugeot Citroën : marge de 2,7% au premier semestre

Le constructeur automobile français PSA Peugeot Citroën a enregistré un bénéfice net en hausse de 60,8% au premier semestre 2007, à 492 millions d'euros. Sa marge opérationnelle ressort à 2,7% du chiffre d'affaires alors que les analystes attendaient 2,5%. Le renouvellement des gammes porte ses premiers résultats.

Le constructeur automobile français PSA Peugeot Citroën surprend agréablement avec la publication ce mercredi de très bonnes performances au premier semestre. Le groupe dirigé par Christian Streiff depuis le début de l'année a enregistré un bénéfice net en hausse de 60,8% au premier semestre 2007, à 492 millions d'euros, soutenu par la hausse de ses ventes liée au renouvellement des gammes.

Le chiffre d'affaires du groupe a progressé de 5,9% sur le premier semestre de 2006 à 30,818 milliards d'euros. Le chiffre d'affaires de la division automobile s'établit à 24,169 milliards d'euros (+5,1%).

Dans son communiqué, PSA indique qu'il a dégagé au premier semestre un bénéfice opérationnel courant de 842 millions d'euros (contre 691 millions un an auparavant), soit une marge opérationnelle de 2,7% du chiffres d'affaires (contre 2,4%). C'est bien meilleur que les estimations des analystes qui tablaient sur une marge de 2,5%.

Pour le second semestre, le groupe table sur un chiffre d'affaires en "légère croissance par rapport au second semestre 2006" et sur une marge opérationnelle "supérieure à 2% du chiffre d'affaires". Le groupe n'avait pas encore fixé de prévisions chiffrées pour 2007.

L'objectif pour le second semestre devrait être obtenu "grâce au lancement de nouveaux modèles dans les segments les plus contributifs" et "en dépit d'un nouveau renforcement de l'euro et de la poursuite de la hausse des matières premières", estime PSA. Le constructeur considère aussi que le plan Cap 2010, lancé en mai pour améliorer la croissance et la compétitivité, "va poursuivre sa dynamique".


Christian Streiff voit dans l'euro fort un handicap pour l'industrie
L'euro fort est un handicap pour l'industrie européenne, a déclaré mercredi Christian Streiff, président du directoire de PSA Peugeot Citroën. "Je crains que l'euro reste une monnaie forte et que la banque centrale européenne ne changera pas sa politique. Je continue à dire que c'est un trop fort handicap pour l'industrie européenne qui est une industrie exportatrice", a-t-il insisté lors d'une conférence de presse. L'euro a touché cette semaine un plus haut historique de 1,3853 dollar.

Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.