Le pétrole a passé la barre des 60 dollars

Pour la première fois en un mois, les prix du pétrole se sont inscrits au-dessus de 60 dollars à New York et à Londres avant de rebaisser dans l'après-midi. Le recul effectif de la production de l'OPEP, la fermeture d'une raffinerie en Californie et les tensions sur le dossier iranien ont contribué à cette nouvelle hausse.

En hausse depuis hier, les prix du pétrole ont franchi ce matin la barre de 60 dollars aujourd'hui pour la première fois en un mois. Le contrat mars sur le brut léger américain est redescendu à 59,77 dollars après avoir franchi la barre des 60, un plus haut depuis le 3 janvier de 60,42. Le Brent, référence du marché londonnien est de son côté redescendu à 58,91 dans l'après-midi.

Plusieurs facteurs ont permis au marché de franchir le seuil de 60 dollars sur lequel il avait buté trois jours de suite
cette semaine. Les dernières données de la Lloyd's montrent que les exportations de l'Opep ont baissé de 200.000 barils par jour en janvier, ce qui tend à montrer que l'organisation met en oeuvre ses réductions de production décidées fin 2006. De nouvelles limitations sont du reste entrées en vigueur en février.

Par ailleurs, le producteur indépendant Occidental Petroleum a dû fermer une raffinerie en Californie à la suite d'un incendie. Enfin, les tensions entre Washington et Téhéran sur le dossier nucléaire ont accéléré la hausse jeudi. Les Etats-Unis ont démenti avoir l'intention d'envahir l'Iran alors que le quatrième producteur mondial de pétrole effectue actuellement.

Les prix élevés du pétrole, qui viennent de repasser au-dessus du seuil de 60 dollars le baril, "constituent le principal risque" pesant sur l'économie mondiale, a estimé aujourd'hui le président de la banque centrale allemande, Axel Weber. "Nous connaissons actuellement une phase de croissance très solide" au plan mondial, avec environ 5% attendu cette année, mais il y a aussi des "risques" qui menacent pour l'avenir, a souligné Axel Weber, qui siège également au conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE). Le maintien des prix de l'or noir à un niveau élevé constitue "le principal" d'entre eux, a-t-il ajouté devant la presse à Essen, peu avant le début du G7.

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