Les investissements étrangers ont créé 40.000 emplois en France en 2006

Selon le bilan de l'Agence française pour les investissements internationaux, il s'agit du meilleur score enregistré depuis 1993. Si les Américains restent les premiers à investir en France et si les Chinois sont de plus en plus présents, l'essentiel des projets est réalisé par des Européens.

Au regard du dernier bilan de l'Agence française pour les investissements internationaux (AFII), la France tire également parti de la mondialisation. Le nombre de créations ou de maintiens d'emplois en France annoncés en 2006 par des investisseurs étrangers a grimpé au niveau "record" de 40.000, en hausse de 32,7%, tandis que celui des projets d'investissement progressait légèrement, selon le dernier bilan de l'AFII.

L'AFII, qui dépend du ministère français de l'Economie et des Finances, a recensé dans son "bilan annuel" 665 projets d'investissements étrangers en France en 2006, contre 650 en 2004. Ces projets se sont traduits par l'annonce de 39.998 emplois créés ou maintenus contre 30.146 un an plus tôt, soit une hausse de 32,7%.

"C'est le meilleur chiffre depuis 1993, résultant d'une amélioration de l'environnement des affaires en France mais aussi d'un environnement international porteur", se félicite-t-on à l'AFII. Le précédent record remontait à l'année 2000, en pleine bulle internet, avec 35.359 emplois.

Aujourd'hui, plus de 1,9 million de personnes, soit près de 16% des effectifs du secteur marchand, sont employés en France par des sociétés étrangères, selon l'AFII. L'année a été marquée par une poussée des créations d'emplois dans le secteur manufacturier, à l'origine de 63,5% des créations totales d'emplois, après des années de déclin. Un regain essentiellement dû à trois secteurs: la chimie, avec plusieurs projets du chinois Bluestar, les machines et équipements et l'aéronautique.

Les investissements sont essentiellement venus d'Europe occidentale (64,6% des emplois créés ou maintenus). Les Etats-Unis demeurent cependant le premier pays investisseur dans l'Hexagone devant l'Allemagne. Ces deux pays représentent à eux deux près de la moitié des créations d'emplois (23,8% pour les Etats-Unis, 16,4% pour l'Allemagne), une proportion en baisse par rapport à l'an dernier. Ils précèdent la Grande-Bretagne (10,6% des emplois) et la Suède (8,9%).

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