La Bourse de Paris débute la semaine sur les chapeaux de roue, franchissant le cap des 5.800 points. Soutenu par des statistiques américaines rassurantes, le CAC 40 affiche à la clôture une progression de 1,25% à 5.861 points et atteint son plus haut niveau depuis 2001.

La plupart des valeurs de l'indice finissent la journée dans le vert, avec en tête le secteur bancaire, dopé par les spéculations autour d'un rachat d'ABN Amro. Ainsi BNP Paribas s'adjuge la plus forte hausse de la séance avec un saut de 2,9% à 83,36 euros. Dans son sillage, Société Générale prend 2,8%.

Très en vue également, les entreprises du secteur automobile. On retrouve en haut du tableau Michelin, dont le titre bondit de 2% à 87,93 euros. Derrière on retrouve Peugeot, qui s'apprécie de 1,9% après l'annonce d'un investissement de 100 millions d'euros en Slovaquie.
Renault, pour sa part, ne souffre pas de la révision à la baisse des objectifs de ventes de son allié Nissan. Son titre grimpe de 1,1%.

Parmi les valeurs technologiques, Neuf Cegetel s'envole de 4,5% à 30,84 euros. D'après Les Echos, l'opérateur aurait remporté les enchères pour le rachat de Club Internet... Information pourtant démentie par Neuf Cegetel... Cette acquisition propulserait le groupe au rang de numéro 2 de l'ADSL en France, devant son rival Free, dont la maison-mère Iliad prend malgré tout 1,1%.

Capgemini et Alstom bénéficient tous deux de relèvements d'objectifs de cours. Ainsi le groupe de services informatiques voit son action grimper de 1,7% et Alstom affiche une hausse de 1,9%.


Soitec termine la journée sur un belle progression de 2,8% à 17 euros. Le marché anticipait un bon chiffre d'affaires 2006-2007 pour le sous-traitant pour l'industrie des semi-conducteurs, qui a été publié ce lundi soir (372 millions d'euros, en hausse de 41,5% mais assorti d'un message de prudence pour les mois à venir).

Sur le CAC, seules deux valeurs sont dans le rouge à la clôture. On retrouve notamment le fabricant de tubes pour l'industrie pétrolière Vallourec qui abandonne 0,5% à 197 euros.

C'est Bouygues qui signe le plus fort recul de l'indice, en baisse de 0,8% à 59,35 euros, suite à une recommandation négative de Morgan Stanley.

Toujours dans le BTP, Eiffage finit lanterne rouge du SBF 120 et dévisse de 3,7% à 107,68 euros... A la demande de l'Autorité des marchés financiers, le groupe a levé aujourd'hui l'interdiction faite à ses salariés de vendre leur participation.