Rhodia confirme ses objectifs malgré la baisse de son bénéfice au deuxième trimestre

Le chimiste français a annoncé une baisse de 96% de son bénéfice net au deuxième trimestre 2007, à 3 millions d'euros, en raison d'éléments exceptionnels. Le groupe confirme toutefois son optimisme et va faire appel de la sanction de 750.000 euros infligée par l'AMF.

Les éléments exceptionnels grèvent le bénéfice de Rhodia au deuxième trimestre 2007. Le chimiste a enregistré un bénéfice net de 3 millions d'euros sur la période, contre un bénéfice de 77 millions d'euros un an auparavant. Cette baisse de 96% de son résultat net s'explique par la présence d'éléments exceptionnels.

"Compte tenu des éléments précédents et de la charge exceptionnelle de 26 millions d'euros concernant Nylstar, le résultat net part du groupe s'inscrit à 3 millions d'euros au deuxième trimestre 2007, contre 77 millions d'euros au deuxième trimestre 2006", commente le groupe. "Le résultat net bénéficiait par ailleurs l'an passé de l'impact favorable de la reconnaissance d'actifs d'impôts différés aux États-Unis pour un montant de 60 millions d'euros", ajoute Rhodia dans un communiqué.

Malgré cela, le groupe a affiché de bonnes performances de son activité. Le chiffre d'affaires atteint 1,3 milliard d'euros sur le trimestre, en hausse de 6,8% sur un an. De même, d'un point de vue opérationnel, le groupe affiche une forte progression. L'Ebitda récurrent (équivalent de l'excédent brut d'exploitation) progresse de 22% à 203 millions d'euros. Le résultat opérationnel bondit de 32% à 119 millions d'euros. Le free cash flow est pour sa part positif à 83 millions d'euros contre un free cash flow négatif de 32 millions un an plus tôt.

Du coup, Rhodia reste confiant vis-à-vis de ses perspectives annuelles. Le groupe confirme ses perspectives 2007 et vise une "forte progression de l'Ebitda récurrent et d'une génération de free cash flow positif". Rhodia précise en outre que la "demande reste soutenue avec un bon niveau d'activité et de prix, dans un environnement toujours marqué par des prix de matières premières et d'énergie élevés et par la faiblesse du dollar".

Par ailleurs, Rhodia a indiqué qu'il allait faire appel de l'amende de 750.000 euros que lui a infligé l'Autorité des marchés financiers (AMF) pour communication financière "inexacte, imprécise et trompeuse". L'AMF avait ouvert en juin 2003 une enquête sur les comptes de Rhodia. L'AMF avait sanctionné la communication financière du groupe français de chimie par une amende de 750.000 euros, et infligé une sanction de 500.000 euros à Jean-Pierre Tirouflet, PDG de Rhodia de 1998 à 2003.

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