Le baril de brut prend plus de 1 dollar à New York ce mercredi pour atteindre 61,70 dollars. Les opérateurs ont été surpris par le recul généralisé des stocks américains de pétrole la semaine dernière. Selon le département américain de l'Energie, les réserves de brut ont baissé de 4,8 millions de barils de barils à 324,2 millions de barils, alors que les analystes tablaient sur une progression de 1,8 million de barils.

Ces réserves sont en baisse de 5,1 % par rapport à la même époque de l'année précédente. Les réserves d'essence ont également reculé plus que prévu, de 3,8 millions de barils, à 216,4 millions de barils, alors que les experts tablaient sur un recul de seulement 1,5 million de barils.

Les cours sont également soutenus par le raffermissement des Bourses mondiales, qui ont renoué avec le calme. Même si Wall Street s'établissait encore dans le rouge hier. Depuis la semaine dernière, les inquiétudes sur la santé de l'économie des Etats-Unis ont été largement atténuées par les propos rassurants de Ben Bernanke, président de la Réserve fédérale, et Henry Paulson, secrétaire au Trésor.

L'économie chinoise connaîtra encore cette année une croissance rapide mais stable, a estimé mercredi Ma Kai, chef de la commission des réformes et du développement national, premier organe de planification du pays. Le taux de croissance a atteint 10,7 % en 2006 dans l'ex-Empire du Milieu.

En l'absence de ralentissement économique marqué, la consommation mondiale de pétrole va se maintenir à un niveau élevé dans les semaines et les mois qui viennent. Surtout que les températures sont à nouveau en baisse aux Etats-Unis.