Malgré une séance mal entamée, la Bourse de Paris limite la casse ce soir à la clôture, notamment grâce au maintien des marchés américains. L'indice CAC 40 finit donc la journée sur un repli de 0,73% à 5.385 points.

Parmi les plus fortes baisses du jour, on trouve le géant mondial de l'acier Arcelor Mittal. Il dégringole de 3,45% à 38,10 euros. Le titre a été aujourd'hui encore victime de prises de bénéfices.

La baisse des cours du pétrole pèse sur les valeurs pétrolières. Le fabricant de tubes Vallourec chute de 2,96% à 185,40 euros. Pour sa part, Total recule de 1,22% à 49,29 euros.

Très attaqué aujourd'hui encore, le géant aéronautique EADS affiche un fort recul de 2,58% à 23,02 euros. Chacun des candidats à la présidentielle y va de sa solution pour sauver l'avionneur. Ségolène Royal plaide notamment pour une entrée des régions dans le capital d'Airbus. Ce à quoi s'opposent farouchement ses adversaires François Bayrou et Nicolas Sarkozy. Le candidat de l'UMP évoque pour sa part une recapitalisation par l'Etat. Quant au gouvernement, il plaide pour une augmentation de capital, dans laquelle l'Etat jouerait son rôle tout comme les autres actionnaires.

Net repli pour Alcatel-Lucent. Le titre abandonne 2,23% à 9,20 euros. L'équipementier télécoms a pourtant annoncé qu'il devrait enregistrer une croissance de ses ventes cette année. Mais ce que le marché sanctionne, c'est le rejet par un tribunal américain de la plainte déposée par le groupe à l'encontre de Microsoft pour violation de brevet.

A contre-courant de la tendance, quelques valeurs ont réussi en fin de journée à se hisser dans le vert. On notera tout particulièrement la progression d'Alstom, dont l'action gagne 1,37% à 89,06 euros.

Légère hausse également pour PSA Peugeot Citroën. Le titre s'adjuge 0,49% à 49,10 euros. Son tout nouveau PDG Christian Streiff veut réduire les effectifs du groupe pour faire baisser les coûts fixes. Dans son sillage, sa filiale Faurecia gagne 2,37% à 51,36 euros. Renault est lui aussi dans le vert, en hausse de 0,14% à 87,36 euros.

Petite augmentation pour Vivendi en progression de 0,41% à 29,44 euros. Selon La Lettre de l'Expansion, Eurazeo aurait sollicité Vivendi début février pour une émission d'obligations convertibles. Vivendi aurait affiché une fin de non recevoir. Les deux sociétés refusent de commenter.