Hyundai Motor lance la construction de son usine tchèque

Hyundai Motor a lancé officiellement ce mercredi la construction de son usine tchèque dans laquelle elle a investi 1 milliard d'euros. Cette implantation en République tchèque fait suite à celle de plusieurs autres constructeurs automobiles mondiaux, qui font de l'Europe de l'Est un nouvel eldorado pour conquérir le marché européen.

L'Europe de l'Est attire toujours les constructeurs automobiles. Après l'investissement de 100 millions d'euros de PSA Peugeot-Citroën dans son usine slovaque, c'est au tour du premier constructeur automobile sud-coréen, Hyundai Motor, de lancer officiellement ce mercredi la construction de sa première usine européenne, à Nosovice, au nord-est de la République tchèque.

L'usine est d'une grande importance pour le groupe qui y a investi 1 milliard d'euros et espère produire plus de 200.000 voitures par an à partir de début 2009, puis 300.000 en pleine capacité d'ici 2011. Un investissement de taille destiné à "renforcer notre position d'une société de classe mondiale, qui possède des sites de production à travers le monde", selon Chung Mong-koo, patron du constructeur automobile. L'usine tchèque de Hyundai produira ainsi des modèles destinés exclusivement au marché européen, où la firme est peu présente.

Avec un taux de chômage de 12,1% dans la région, autant dire que le lancement de l'usine de Nosovice a été bien accueilli par les autorités. Le patron du président du numéro six mondial du secteur automobile, Chung Mong-koo, était ainsi présent, accompagné du ministre tchèque de l'Industrie et du commerce. Hyundai emploie déjà 500 salariés venus essentiellement de Corée du Sud, et devrait augmenter ses effectifs à 3500.

La filiale de Hyundai, Kia, avait déjà ouvert mardi sa nouvelle usine à Zilina, dans le nord de la Slovaquie voisine. Avec les deux autres usines de Skoda auto et TPCA, ce sont 30.000 personnes qui sont directement employées dans le secteur automobile en République tchèque, alors que 100.000 autres travaillent chez les sous-traitants et les fournisseurs. Un poids économique qui fait craindre à certains une dépendance trop forte de l'économie tchèque par rapport au secteur automobile.

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