EADS, plus forte baisse du CAC après les révélations de La Tribune

L'action signe ce mardi soir la plus mauvaise performance du CAC40 : -1,69% à 23,24 euros. Selon les révélations de la Tribune ce matin, les dirigeants connaissaient les difficultés et les retards de l'Airbus A380 lorsqu'ils ont vendu leurs actions l'an dernier.

Le titre EADS, la maison mère d'Airbus, a souffert ce mardi en Bourse. Selon les révélations de la Tribune ce matin, les dirigeants connaissaient les difficultés et les retards de l'Airbus A380 lorsqu'ils ont vendu leurs actions. L'action signe ce soir la plus mauvaise performance du CAC40 : -1,69% à 23,24 euros.

Dans son édition de ce mardi, La Tribune consacre un important dossier sur le sujet après avoir obtenu des révélations sur le timing des événements qui ont abouti à l'annonce officielle du retard du gros porteur A380.

Selon les informations de La Tribune, c'est le 6 mars 2006 que le plan de production du gros porteur est révisé à la baisse. Le lendemain, 7 mars, un conseil d'administration se tient chez EADS. Au cours de cette réunion, tous les sujets sont évoqués... sauf officiellement celui de l'A380. Or ce jour-là, les dirigeants sont autorisés à vendre leurs options.

La Tribune a révélé ce mardi ce qu'il en a vraiment été. Autre date clé du dossier, le 20 mars. Ce jour là, Lagardère et Daimler-Chrysler - les deux actionnaires privés principaux du groupe - décident de céder chacun leur participation. Une annonce qui surprend tout le monde, y compris à l'intérieur du groupe.

Parallèlement à la crise qui secoue le groupe, une enquête judiciaire se met en place. D'abord par le juge Courroye puis aujourd'hui confiée à Xavière Simeoni. Ce mardi, c'était au tour d'Arnaud Lagardère, principal actionnaire privé français, d'être interrogé par les enquêteurs de l'Autorité des Marchés Financiers. Le coprésident français d'EADS a été entendu pendant près de neuf heures, a indiqué le groupe Lagardère mardi soir. Selon le groupe, Arnaud Lagardère a réaffirmé la position qu'il avait déjà exprimée à plusieurs reprises, récusant tout délit d'initié de sa part ou de son groupe.

Quant à la Bafin - l'autorité boursière allemande - elle devrait transmettre dans les prochains jours le dossier au parquet pour l'ouverture d'une enquête officielle pour délit d'inité.

Retrouvez tous les détails de cette enquête dans La Tribune.

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