David Martinon, porte-parole de l'Elysée, a déclaré mardi soir que la privatisation du spécialiste de l'énergie nucléaire français, le groupe public Areva, privatisation ou au moins ouverture du capital appelées de ses voeux par la présidente du groupe, Anne Lauvergeon, n'était pas à l'ordre du jour.
"On est vraiment très, très loin de cette conclusion-là. C'est une réflexion stratégique à long terme (...) Il n'y a pas d'urgence", a-t-il indiqué sur la radio BFM en soulignant que cette réflexion sur l'avenir de la filière énergétique française, confirmée dans la journée de mardi par l'Elysée, venait de démarrer.
Concernant la place de Bouygues (actionnaire à 25% d'Alstom qui pourrait être marié à Areva) dans cette réflexion, David Martinon s'est refusé à tout commentaire.
Mardi, à la Bourse de Paris, les titres Alstom, Areva et Bouygues avaient nettement progressé. Selon Les Echos, le gouvernement a choisi la banque HSBC et le cabinet McKinsey pour le conseiller dans sa réflexion sur ce dossier.
Areva : pas de privatisation à l'ordre du jour, selon l'Elysée
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