Plus de la moitié des sociétés du CAC 40 sont détenues majoritairement par des investisseurs étrangers

Les investisseurs étrangers, majoritairement originaires de la zone euro, détenaient 46,2% de la capitalisation boursière des sociétés françaises du CAC 40 à la fin 2006, soit 1,3% de plus qu'un an auparavant.

Les investisseurs étrangers détenaient 46,2% de la capitalisation boursière des sociétés françaises du CAC 40 à la fin 2006, soit 1,3% de plus qu'un an auparavant, selon une étude publiée dans le bulletin de mai de la Banque de France. Cette participation augmente régulièrement. Elle avait déjà progressé de 0,4 point en 2005.

Les entreprises concernées sont les 36 valeurs de l'indice dites résidentes, c'est-à-dire dont le siège social se situe en France, ce qui exclut EADS, Arcelor Mittal, Dexia et STMicroelectronics. Vingt et une d'entre elles présentent un actionnariat majoritairement étranger - contre dix-sept en 2005 et treize en 2004 - et sept sont investies à plus de 60 % par les non-résidents.

"Il s'agit essentiellement d'une détention au titre d'investissements de portefeuille, sans implication dans la gouvernance de la société dont les actions sont possédées", tempère la Banque de France, qui note toutefois une légère augmentation de la part des investissements directs (3,5 %, contre 3,1% en 2005) dans les sociétés françaises du CAC 40, après le renforcement de la participation d'Allianz dans le capital des AGF et la prise de participation significative (le seuil de 10 % a été franchi) du groupe Bruxelles Lambert dans le capital de Lafarge.

Environ un tiers de ces flux nets de portefeuille correspond à des opérations de fusions et acquisitions financées par émission d'actions nouvelles et donnant lieu à un échange de titres. "À cette occasion, les actionnaires des sociétés étrangères acquises par des groupes français ont reçu des actions des sociétés initiatrices en règlement des titres qu'ils apportaient aux offres publiques", explique la Banque de France. Sont concernées, l'opération d'acquisition réalisées par Alcatel à l'occasion de sa fusion avec Lucent et celle d'Axa (acquisition de Winterthur).

"Les investisseurs de la zone euro sont les principaux détenteurs non résidents d'actions françaises cotées (20% de la capitalisation boursière), devant les investisseurs américains (16%) et britanniques (4%)", précise la Banque de France.

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