A Paris, c'est Alcatel-Lucent qui signe ce soir la plus forte baisse du CAC 40 avec -5,23% à 6,16 euros. La valeur pâtit toujours de son profit warning, annoncé la semaine dernière.

Le secteur bancaire a pris un sérieux coup de froid après la panique occasionnée en Grande-Bretagne par le manque de liquidités de la banque Northern Rock. Citigroup a même décidé aujourd'hui de revoir à la baisse ses prévisions de résultats sur 38 banques européennes. A Paris, BNP Paribas recule de 2,40% à 71,95 euros, la Société Générale de 2,30% à 110,88 euros, Dexia de 2,1% à 20,51 euros et le Crédit Agricole de 1,41% à 26,45 euros.

C'est également la débandade aujourd'hui pour certaines valeurs qui pâtissent du cours actuel de l'euro face au dollar. Même si cela se calme un peu aujourd'hui sur le marché des changes, l'euro reste malgré tout à des niveaux record. Du coup, des valeurs comme Schneider Electric accusent le coup avec une baisse de 5,01% à 87,83 euros. Lafarge baisse également de 3,54% à 104,77 euros. Michelin est dans le même cas avec -3,45% à 84,89 euros. LVMH cède 1,58% à 78,92 euros et EADS 1,07% à 20,19 euros.

Forte baisse pour Alstom, de 4,31% à 137,13 euros. Le titre avait beaucoup monté la semaine dernière sur fond de rumeurs de rapprochement avec Areva.

A noter sur le SRD, la dégringolade du fournisseur indépendant d'électricité Poweo qui chute de 11,49% à 28,81 euros. Le marché sanctionne la perte de 21,4 millions d'euros enregistrée par le groupe au premier semestre en raison de la douceur de l'hiver.

Son concurrent majeur EDF est en revanche dans le vert avec +0,46% à 74,14 euros, tout comme Suez, avec +0,15% à 38,90 euros.

On reste sur les hausses, avec l'éditeur de logiciels Business Objects qui gagne 4,69% à 32,56 euros. Selon Le Figaro, la banque Goldman Sachs aurait été mandatée en vue d'une cession. L'allemand SAP serait bien placé pour l'emporter.

L'euro revient sous le seuil du 1,39 dollar, à précisément 1,3857 dollar. Sur le marché du pétrole, les cours sont repartis à la hausse, avec 76,66 dollars pour le baril de Brent et 79,74 dollars pour le baril de WTI. Selon la banque d'affaires Goldman Sachs, le baril de brut pourrait atteindre 85 dollars d'ici la fin de l'année.