Siemens en passe de vendre VDO plutôt que de l'introduire en Bourse

Le Financial Times Deutschland croit savoir que Siemens aurait demandé à des industriels et à des fonds d'investissement de proposer très rapidement des offres concrètes pour sa filiale équipement automobile VDO. Le Conseil de surveillance de Siemens qui doit se réunir le 26 avril pourrait examiner ces offres.

La filiale d'équipements automobiles VDO de Siemens devrait finalement être vendue et non être introduite en Bourse comme cela fut envisagé initialement par sa maison mère. Le Financial Times Deutschland croit en effet savoir que Siemens aurait demandé à des industriels et à des fonds d'investissement de proposer très rapidement des offres concrètes. Le Conseil de surveillance de Siemens qui doit se réunir le 26 avril pourrait examiner ces offres.

En attendant, Siemens a confirmé ce lundi que son conseil d'administration examinait plusieurs marques d'intérêt pour la reprise de sa filiale d'ingénierie automobile VDO. "Depuis que nous avons annoncé notre décision d'introduire VDO en Bourse, nous avons été approchés par plusieurs investisseurs financiers et stratégiques en vue d'une coopération", a déclaré un porte-parole de Siemens avant d'ajouter que le conglomérat travaillait toujours activement à un projet d'"IPO".

VDO réalise un chiffre d'affaires annuel de quelque 10 milliards d'euros et emploie plus de 50.000 salariés dans le monde. La société couvre toutes sortes de domaines de spécialités, de la transmission à l'électronique embarquée en passant par les systèmes de sécurité.

Plusieurs fonds ont déjà fait part de leur intérêt comme KKR, Permira et Bain Capital. Tout comme les équipementiers allemand Continental et américain TRW (détenu par le fonds Blackstone). Selon certaines sources, Siemens pourrait toucher bien plus en cédant cette activité qu'en la mettant sur le marché. Le FT Deutschland évoque une différence de 2 milliards d'euros.

Vendredi les syndicats de VDO se sont montrés très inquiets sur le devenir de VDO, filiale de Siemens. Ils craignent la vente d'un site et la fermeture de deux autres. Au total, 4.000 emplois seraient concernés par la restructuration.

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